Finances
Titre : « Les Universités de Bordeaux et Bordeaux-Montaigne : Projet de loi de finances et ses conséquences »
2024-11-29
Les universités de Bordeaux et Bordeaux-Montaigne se trouvent dans une situation critique face au projet de loi de finances. Elles expriment leur crainte et leur colère en s'opposant à certaines mesures envisagées par le gouvernement.
Tagline : « Confrontation des universités face aux décisions budgétaires »
Première partie : Le contexte
Les universités de Bordeaux et Bordeaux-Montaigne ont pris la parole pour dénoncer les conséquences potentielles du projet de loi de finances. Selon elles, ces mesures pourraient compromettre leurs missions de service public et affecter négativement leur fonctionnement. Un communiqué a été publié mercredi 27 novembre, alertant sur les risques associés.De plus, les présidents de ces universités ont rejoint la démarche de France Université. Ils ont rencontré le ministre de tutelle, Patrick Hetzel, le 21 novembre dernier, pour exprimer leurs préoccupations.Deuxième partie : Les impacts budgétaires
Alexandre Péraud, président de l'Université Bordeaux Montaigne, estime que l'opération de coupes budgétaires actuelle met l'université dans une situation impossible. Il chiffre à 3,2 millions d'euros la charge supplémentaire que pourraient représenter trois nouvelles mesures du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.C'est notamment l'augmentation (sans compensation) du Compte d'affectation spéciale pension (CAS), celle (non compensée) du point d'indice pour le salaire des fonctionnaires et le 1% solidarité sur le budget des établissements.Dean Lewis, président de l'Université de Bordeaux, indique que si le gouvernement confirmait son intention d'augmenter le CAS sans compensation, cela représenterait un nouveau surcoût estimé à presque 5,7 millions d'euros sur le budget 2025 de l'université.Troisième partie : Les répercussions sur Parcoursup
L'université estime que les mesures salariales supplémentaires non compensées depuis 2022 coûtent 14,7 millions d'euros. Alexandre Péraud estime que ces dépenses ont touché son université à hauteur de 4,1 millions d'euros depuis 2022.Face à cette situation, il est important que le monde universitaire se mobilise. Il faut peser pour que le ministre de l'enseignement supérieur défende les universités et trouve des solutions équitables.Si les revendications ne sont pas prises en compte, l'État pourrait contraindre les universités à prendre des mesures telles que de baisser les capacités d'accueil sur Parcoursup, de réduire leurs offres de formation ou de fermer des sites universitaires.