Finances
Le ministre allemand des Finances sur la crise financière en France après le gouvernement
2024-12-09
Le ministre des Finances allemand, Joerg Kukies, a attiré l'attention lors d'une conférence de presse à Berlin le 5 décembre 2024. Son intervention a suscité des réactions et des préoccupations dans le monde financier.
Tagline : Le calme des marchés face à la crise financière en France
Les réactions des marchés après la chute du gouvernement
Le ministre a souligné que les marchés réagissent de manière très calme. La France a réussi à organiser une grosse émission d'obligations d'État, qui s'est négociée sur les marchés dans des conditions très stables. Cela donne une certaine sécurité aux investisseurs et rassure sur la situation financière de la France.De plus, l'écart entre les taux d'intérêt des emprunts d'État français et allemands s'est un peu réduit après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Ceci est un signe positif qui indique que les marchés n'ont pas été frappés par la crise et restent confiants.L'économie française face à celle allemande
L'économie française enregistre une bonne croissance, même supérieure à celle de l'économie allemande. Selon les dernières prévisions de la Commission européenne, le produit intérieur brut (PIB) français devrait augmenter cette année de 1,1% contre un recul de 0,1% en Allemagne. Cela démontre la force et la dynamique de l'économie française, malgré les défis.Le fait que la Bourse de Paris se soit redressée et que l'euro ait progressé est également un signe encourageant. Ces indices montrent que la confiance des investisseurs est en train de se rétablir et que la France est en train de se redresser.Le déficit public et la situation budgétaire
Malgré une certaine amélioration, la France affiche toujours un déficit public en net dérapage, attendu cette année à 6,2% du produit intérieur brut. C'est la pire performance des Vingt-Sept à l'exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3% autorisé par les règles de l'UE.Cependant, la Commission européenne a approuvé le 26 novembre le plan budgétaire français du gouvernement Barnier. Elle a validé la trajectoire proposée par Paris d'une réduction du déficit à 5% du PIB en 2025, avant un retour "dans les clous" en 2029 à 2,8%. Cela montre que la France est conscient des défis et est en train de prendre des mesures pour les relever.Le commissaire à l'Economie, Valdis Dombrovskis, a averti lundi que la France doit maintenir le cap en termes d'ajustement et ramener le déficit budgétaire et la dette sur une trajectoire descendante. Il suit la situation "de près" et se prépare à être "en contact étroit" avec le prochain gouvernement.