Le vote du 4 décembre dernier a marqué une étape importante dans l’histoire des finances publiques. Avant ce vote, l’utilisation de l’article 49.3 avait suscité de nombreuses discussions et tensions. Cependant, les parlementaires se sont finalement prononcés sur le projet de loi de finances de fin de gestion.
Cette loi a été adoptée avec une large majorité, démontrant le consensus politique sur la nécessité de gérer les finances de la fin de l’année. Elle contient des dispositions essentielles à l’exécution budgétaire et a été promulguée avec une grande attention aux détails.
La loi de finances de fin de gestion a eu des conséquences significatives sur les dépenses publiques. Le ministère de la Culture, par exemple, a subi une réduction budgétaire de 32,7 millions € de crédits de paiement, avec des pertes dans les programmes Création et Transmission des savoirs et démocratisation de la culture.
Le programme Création a perdu 1,9 million €, principalement en raison d’ajustements techniques liés à la fin de gestion. En revanche, le programme Soutien aux politiques du ministère de la Culture a gagné 1,6 million € de crédits de paiement, consacrés au financement de projets interministériels.
La loi a également impliqué des annulations de crédits et des ajustements aux prévisions budgétaires. La sous-utilisation des crédits réservés au Pass Culture a permis à l’État de réduire ses dépenses, tout en maintenant la couverture des besoins des bénéficiaires.
Par exemple, le programme 334, Livre et industries culturelles, a perdu 16,3 millions € en autorisations d’engagement et 4,2 millions € en crédits de paiement, en raison de l’annulation de la totalité de la réserve de précaution.
La loi de finances de fin de budget pour 2024 est accessible à une adresse spécifique, permettant aux gens de se familiariser avec les détails de cette loi importante.