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Finances

Le MHSC face à 15 M€ de déficit et sanctions de la DNCG

2024-12-10

Le 10 décembre dernier, le Montpellier Hérault Sport Club se trouve devant la DNCG à 16h. Cette organisation de contrôle financier de la Ligue de Football Professionnel est une étape cruciale pour le club, qui vit actuellement une saison extrêmement difficile. Actuellement, il se trouve en dernière place de la Ligue 1 avec seulement 8 points. Cependant, les inquiétudes sont surtout sur le plan financier, avec un déficit estimé à 15 millions d'euros minimum, selon Midi Libre. Les deux derniers exercices se sont terminés avec une perte de 2 M€.

La situation financière du MHSC

Malgré la situation financière critique, un retour en conservatoire semble peu probable pour le moment, contrairement au cas de l'Olympique Lyonnais, qui a été sanctionné récemment avec un déficit colossal de plus de 460 millions d'euros. Cependant, le MHSC n'échappera probablement pas à des mesures restrictives. Parmi les décisions que pourrait imposer la DNCG, un encadrement de la masse salariale ou une interdiction de recruter à titre onéreux sont envisagées, comme ce fut le cas pour Le Havre, confronté à une situation financière moins critique (10 M€). Le verdict final de cette audition pourrait ne pas être connu immédiatement et devrait tomber demain ou jeudi au plus tard, selon le quotidien régional.

Pour tenter de redresser la barre, le MHSC a décidé de se présenter devant l'audience avec un courtier du groupe Nicollin. Cette décision a pour but de rassurer la DNCG sur sa capacité à combler ce déficit. En parallèle, des mesures internes drastiques sont envisagées, telles que la fermeture de la section féminine ou un gel des salaires dans les services administratifs. Cependant, la vente de ses joueurs majeurs dès le marché hivernal est la solution principale espérée par le club pour équilibrer son budget. Cette décision pourrait toutefois fragiliser encore plus l'équipe, déjà en grande difficulté sur le plan sportif.

Les pressions financières et sportives

Les tensions sont à leur comble pour le MHSC, qui se trouve à un tournant critique. Entre les pressions financières et les défis sportifs, le club devra trouver des solutions pour éviter que cette saison ne se transforme en un désastre. La situation actuelle est extrêmement complexe, avec un déficit financier important et une performance sportive médiocre. Le club devra trouver un équilibre entre ces deux aspects pour survivre.

Les décisions prises par le club seront cruciales pour son avenir. Si le club réussit à combler son déficit financier et à améliorer sa performance sportive, il pourrait se relever de cette crise. Sinon, il pourrait être confronté à de graves problèmes à long terme. Le MHSC devra donc agir avec prudence et intelligence pour trouver des solutions aux problèmes qui le confrontent.

L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a fait une importante annonce. M. Jean-François Mongeau a été nommé directeur principal des finances et de l’administration de l’ITHQ. Ce poste stratégique lui permet de coordonner plusieurs directions, telles que les opérations financières, la gestion de l’immeuble et de la sécurité, les approvisionnements et services auxiliaires, ainsi que l’informatique et les technologies de l’information.

Tagline : Un Leader Axé sur la Collaboration et l’Innovation

Le Rôle de M. Mongeau à l’ITHQ

Dans son nouveau rôle, M. Mongeau s’assure de la coordination harmonieuse des équipes. Son leadership axé sur la collaboration et l’innovation est reconnu. Il veillera à ce que l’ITHQ atteigne ses objectifs en mettant l’humain au cœur de chaque action. Son expérience dans le secteur privé et public, ainsi que dans l’éducation, lui confère une expertise solide dans la gestion financière d’organismes publics et la gestion des relations avec le gouvernement.

Avant de rejoindre l’ITHQ, M. Mongeau a occupé le poste de directeur du service des ressources financières au Centre de services scolaire de Montréal. Il a acquis une riche expérience dans le secteur public, ce qui lui permet de apporter une perspective unique à son nouveau poste.

Son Curriculum Vitae

M. Mongeau est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en comptabilité de management ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM), d’une maîtrise en administration des affaires pour cadres spécialisés en gestion d’entreprises multinationales et multiculturelles de l’Université Paris Dauphine en France, ainsi qu’une certification universitaire en gouvernance de sociétés du Collège des administrateurs de sociétés de l’Université Laval.

Sa diversité d’études et de formations lui permet de s’adapter à différents contextes et de proposer des solutions innovantes pour le développement de l’ITHQ.

L’Impact de l’ITHQ

Considéré comme l’un des fleurons du Québec, l’ITHQ est la référence au pays pour la formation en tourisme, en hôtellerie et en restauration. Sa renommée et son impact à l’échelle mondiale témoignent de la force de sa mission. M. Mongeau est ravi de pouvoir contribuer à cet élan de croissance et d’innovation, tout en mettant l’humain au cœur de chaque action.

Depuis plus de 50 ans, l’ITHQ est la référence au Canada en matière de formation spécialisée. Il offre des programmes dans les trois ordres d’enseignement et dispose d’installations uniques, comme un hôtel-école, deux restaurants d’application pédagogique et un bar. Il compte deux unités de recherche et un centre d’expertise, offrant des formations aux professionnels, des services aux entreprises et aux institutions, ainsi que des ateliers au grand public.

Le débat d’orientations budgétaires, une étape cruciale avant l’adoption du budget primitif, s’est déroulé lundi 9 décembre 2024 lors du conseil municipal. Malgré les incertitudes politiques nationales qui avaient amené son report, ces incertitudes persistent et ont même aggravé la situation. En effet, avec la censure du gouvernement Barnier, le projet de loi de finances a été rejeté.

Un budget sincère dans un contexte de fortes incertitudes

Niort a construit son budget en s’appuyant sur cette réalité. Il prévoit une ponction de plus de 2 millions d’euros sur ses dotations, dont 1,77 million pour la Dotation générale de fonctionnement (DGF). Gérard Lefèvre, adjoint aux finances, a souligné que « nous avons construit un budget sincère dans un contexte de fortes incertitudes ».Dans le domaine des frais de fonctionnement, les frais de personnel devraient rester stables, environ 45 millions d’euros, malgré une hausse des cotisations retraites imposées à la collectivité (887.000 €). Cet équilibre est possible grâce au non-remplacement de certains départs ou au décalage de leur remplacement.La collectivité s’intéresse également aux économies dans sa gestion générale, un secteur représentant 18 millions d’euros de dépenses et qui devrait représenter deux tiers des efforts réalisés. Les subventions aux CCAS, aux associations et aux centres socioculturels devraient rester inchangées.

La politique de « stop fiscal »

Niort reste fidèle à sa politique de « stop fiscal » et ne augmente pas ses taux d’imposition. Cependant, elle compte utiliser des opérations de vente immobilière pouvant atteindre 2,5 millions d’euros. Cela devrait permettre de dégager une marge de manœuvre pour l’investissement, appelée capacité d’autofinancement (Caf), d’environ 1,5 million d’euros, en légère diminution par rapport au budget de 2024 (1,6 millions d’euros). Au total, la Ville prévoit d’investir 25 millions d’euros, cinq millions de moins que prévu. Les projets en cours, déjà financés, ne seront pas touchés, mais les suivants, comme la réhabilitation de Noron, risquent d’être retardés.

L’emprunt face aux défis budgétaires

Pour faire face aux défis budgétaires, la Ville s’appuie sur l’emprunt. Avec 8 millions d’euros prévus en 2025, l’encours de la dette à la fin de l’année va augmenter de près de 2 millions d’euros en un an. C’est la deuxième année d’augmentation consécutive : en 2024, l’encours de la dette de la Ville a augmenté de 4 millions d’euros. Néanmoins, les élus sont rassurants : « Notre solvabilité est considérée comme excellente, notre capacité de désendettement est de sept ans », a déclaré Gérard Lefèvre. La dette reste à des niveaux inférieurs à ceux de 2012, l’année où elle était la plus élevée (78,3 millions d’euros).

Le débat entre les opposants et les élus

Bien que déplorant « l’austérité qui touche les collectivités territoriales », la conseillère d’opposition (Solidaires par nature), Elsa Fortage, a regretté les « grands travaux coûteux » compensés par le milieu social et associatif « au budget qui stagne ». « Au vu de l’inflation, c’est une diminution de leur budget », a-t-elle justifié. « Il n’y a rien de pire qu’une collectivité qui n’aurait pas réalisé les investissements nécessaires », a réagi le maire, Jérôme Baloge.