Мода
O’STIN Видео: Новогодняя Коллекция и Дружба
2024-12-11
В этом видео мы погружаемся в атмосферу домашней Новогодней вечеринки. Здесь близкие друзья собираются вместе, обмениваются подарками и готовятся ко встрече главного праздника в году. Это история о том, как настоящее богатство находится не в материальных вещах, а в людях, которые рядом с нами.

Таглайн: Найдите истинное богатство в сердцах друзей на Новогодней вечеринке

Женская коллекция O’STIN

В женской коллекции O’STIN представлены разнообразные одежды. Брючные костюмы имеют элегантный дизайн и обеспечивают комфорт. Платья-комбинации сочетают стиль и практичность. Юбки с пайетками добавляют романтизм, а блузы с камнями создают уникальный эффект. Шубы и шифоновые платья с ворсом передают стиль и тепло. Романтические детали, такие как банты и серебряные пайетки, отсылают к тренду Coquette core и футуризму. Черное кружево, деним с серебристым накатом, а также шуба из длинноворсового и объемный трикотаж, позволяют каждому женщине выразиться своим стилем, даже если она не боится экспериментов.

Мужская коллекция O’STIN

Мужская коллекция O’STIN предлагает два стиля - формальный и расслабленный. Футболки с металлизированным принтом добавляют оригинальность. Пиджаки комфортного кроя обеспечивают удобство в любом месте. Сатиновые рубашки добавляют элегантность. Брюки объемного силуэта создают уверенное изображение. Сочетая эти изделия, можно создать различные образы на любой случай, от официальных мероприятий до домашних утренних пробежек.О’STIN подводит итоги года, показывая, что настоящая ценность - в тепле родных сердец. Новогодняя коллекция O’STIN - это отражение этих ценностей в каждой детали. Она не только украшает нашу внешность, но также наполняет нашу жизнь любовью и заботой.
Projet de loi de finances 2025 : Poitiers doit trouver 4 millions d'économies
2024-12-11
En prévision du projet de loi de finances 2025, l’État demande aux collectivités locales des efforts inédits. À Poitiers, le conseil municipal doit débattre des orientations budgétaires lundi 16 décembre, et la ville serait contrainte de trouver 4 millions d’euros d’économies.

Le Fonds de Soutien Périscolaire

L’État a décidé de supprimer le Fonds de soutien périscolaire. À l’échelle du budget de la ville de Poitiers, cela correspond à un manque à gagner de 570 000 €. C’est un outil important pour les collectivités, mais il subit une réduction drastique des sommes allouées. Doté à l’origine de 2,5 milliards d’euros à l’échelle du pays, il passe à 1 milliard d’euros. Sur cette ligne budgétaire, Poitiers perd 200 000 €.

Le Fonds Vert

Mis en avant par l’exécutif comme l’outil qui permettra aux collectivités de réussir leur transition écologique, le Fonds vert subit également une réduction. Doté à l’origine de 2,5 milliards d’euros à l’échelle du pays, il passe à 1 milliard d’euros. Sur cette ligne budgétaire, Poitiers perd 200 000 €. C’est un défi important pour la ville de Poitiers, mais elle doit trouver des moyens de s’adapter.

Les Crédits de la TVA

L’État baisse les crédits en provenance du Fonds de compensation de la TVA. La perte sèche pour la ville s’élève à 300 000 €. C’est un autre défi pour la ville, car elle doit trouver des moyens de compenser cette perte.

Les Coûts Additionnels

Face à ces recettes en moins, la ville doit aussi affronter des coûts supplémentaires, comme la hausse colossale des taux de cotisation à la caisse de retraite des fonctionnaires et des territoriaux. Le coût pour la ville est évalué à 1,1 million d’euros. À cela s’ajoutent les effets de l’inflation et de l’évolution des salaires dans la collectivité, estimés à un peu moins de 2 millions d’euros.

Les Élues Contre les Orientations Budgétaires

De très nombreux élus contestent la soudaineté et la sévérité des orientations budgétaires qui pourraient être retenues. Léonore Moncond’huy estime que “l’on ne peut pas avoir des mesures d’économies structurantes en quelques semaines”. La maire de Poitiers parle aussi “d’injustice” vis-à-vis des collectivités locales. Elles “ne sont responsables que de 8% du déficit au niveau national. Or, c’est sur nous que l’on fait peser une large résorption de ce déficit”.

Les Conséquences à Poitiers

Premières conséquences à Poitiers, la mairie va demander à ses services de réduire leurs dépenses générales de 4%. Par exemple, sur les coûts de l’énergie. Si la ville assure que les subventions aux associations seront maintenues, les crédits alloués aux maisons de quartier ne pourront pas augmenter. Initialement, la mairie envisageait une hausse de 2,5% de leurs subventions. Elles ne devraient pas évoluer en 2025. La mairie s’engage à maintenir les projets déjà engagés et son niveau d’investissement, mais devrait renoncer à tout nouveau projet, notamment “en matière évènementielle”.

Les Frais d’Assurance

Au-delà des économies demandées par l’État, un autre dilemme demeure. Poitiers, comme de très nombreuses collectivités, est confrontée à “l’augmentation très forte des frais d’assurance”. La ville a ainsi reçu de son assureur une proposition d’assurance “multipliée par 3,6 par rapport à 2024”, associée à une multiplication par cinq du montant des franchises. L’offre a été jugée inadéquate par la ville qui pourrait choisir d’assurer elle-même certains bâtiments. D’autres efforts budgétaires vont devoir être trouvés. Le conseil municipal doit débattre du sujet lundi 16 décembre. Le budget de la ville ne sera voté officiellement qu’en début d’année 2025 et pourrait évoluer, selon les orientations qui seront retenues par le prochain gouvernement.
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Les coûts sociaux et environnementaux du système alimentaire français
2024-12-11
Si le constat de la non-soutenabilité écologique et sociale de notre système agricole et alimentaire devient de plus en plus partagé, les approches divergent lorsqu’il s’agit de traduire ces impacts négatifs en coûts économiques. Tristan Dissaux et Christophe Alliot, deux des auteurs de l’« Etude sur la création de valeur et les coûts sociétaux du système alimentaire français », publiée récemment par Le Basic, une coopérative consacrée à l’analyse des effets des modes de production et de consommation sur la société et l’environnement, ajoutent :

Le choix de la méthode est crucial

Le choix de la méthode n’est pas anodin dans la mesure où c’est l’analyse économique qui guide le plus souvent la décision publique. Les auteurs citent l’exemple des travaux de l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) sur les coûts cachés du système alimentaire. Dans le cas de la France, ils ont été chiffrés à 177 milliards de dollars pour l’année 2020. Le chiffre est spectaculaire, mais il n’emporte aucune conséquence. En effet, il ne correspond pas à une dépense réelle, mais à une estimation du manque à gagner théorique induit par la dégradation des conditions environnementales et sociales.Par exemple, des travailleurs malades du fait de pathologies cardiovasculaires liées au régime alimentaire, c’est tant de journées de production perdues et tant de produit intérieur brut (PIB) en moins. Idem pour la disparition des abeilles et leur service de pollinisation. Les hommes et la nature peuvent souffrir, personne ne paie en argent sonnant et trébuchant pour ces pertes, et donc tout le monde (ou presque) s’en fiche.

Les subventions et leur impact

Du côté des subventions, les montants en jeu sont énormes : 48,4 milliards d’euros en 2021, année sur laquelle porte l’étude. Une somme très supérieure aux 15 milliards d’euros annuels de concours publics aux exploitations agricoles (les aides de l’Europe et les soutiens de l’Etat via, principalement, des exonérations de charges). En effet, il faut ajouter les allègements de cotisations sociales et fiscales dont bénéficient également les autres entreprises de la chaîne alimentaire : transformation, distribution et restauration. Sans oublier les dépenses des collectivités territoriales pour la restauration collective. Ainsi, et contrairement à une idée reçue, l’agriculture n’est pas la première bénéficiaire des soutiens au système alimentaire : elle en perçoit environ le tiers. Autre fait remarquable : ces 48,4 milliards d’aides dépassent le bénéfice net cumulé de tout le secteur, estimé à 31,5 milliards d’euros en 2021. De quoi relativiser la performance de ses fleurons industriels. Bien sûr, les aides contribuent aussi à une alimentation de valeur sur un plan social et environnemental, vendue sous des signes de qualité, à commencer par le label Bio. Mais ce modèle est très minoritaire à tous les maillons de la chaîne, de la production à la distribution. Il représente, selon les calculs du Basic, 8 % seulement des ventes de produits alimentaires.

Le modèle à impacts négatifs

Les soutiens publics, dont 95 % sont alloués aux entreprises et 5 % aux consommateurs (à travers les exonérations sur les titres-restaurant et l’aide alimentaire), financent donc pour l’essentiel un système appauvrissant. Il est fondé sur la fourniture d’une matière première agricole standardisée, produite au plus bas prix possible à coups de chimie, de dégradation de la biodiversité, de souffrance animale. Et de souffrance des hommes au travail et de bas revenus, le pouvoir de négociation des producteurs face aux puissants acteurs d’un secteur aval très concentré étant faible. Cette matière première agricole standardisée, de médiocre qualité sociale et environnementale, est invisibilisée dans l’extrême diversité des produits transformés mis dans les rayons, vendus à grand renfort de marketing. Ainsi, indique Le Basic, « alors qu’en 1960, les matières premières agricoles représentaient 18 % du coût final d’un produit alimentaire de grande consommation, cette part est tombée à 7 % en 1990 ; dans le même temps, la part de l’ensemble des dépenses de marketing et de publicité est passée de 25 % à 41 % ». Avec quatre fois plus de produits gras, sucrés, salés dans les grandes surfaces que dans les autres circuits de distribution (40 % du chiffre d’affaires, contre 10 %).

Les coûts négatifs et leur compensation

L’étude a évalué à 19,1 milliards d’euros en 2021 le coût pour les finances publiques des impacts négatifs de ce modèle. Le premier poste (61 %) est la prise en charge des pathologies liées au surpoids et à l’obésité. S’y ajoutent celles liées aux conditions de travail dans le secteur (4 %). La compensation par la puissance publique des faibles revenus, avec le RSA et la prime d’activité, représente 17 % des coûts. Enfin, les dépenses environnementales imputables au système alimentaire comptent pour 18 %. Bien entendu, rappellent les auteurs, ces 19 milliards de coûts négatifs sont ceux que la collectivité accepte de prendre en charge, non ce qu’il faudrait dépenser pour compenser ou prévenir l’ensemble des externalités négatives d’un système alimentaire que subventionne par ailleurs cette même collectivité à hauteur de 48 milliards. En clair, remettre le système alimentaire à l’endroit est moins le problème des ressources que de leur allocation.
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