Finances
Les Invités de Laure Closier dans Le Duel de l’Eco
2024-11-28
Le 27 novembre, Emmanuel Lechypre et Laurent Neumann, éditorialistes politique de BFTMV, ont été les invités de Laure Closier dans Le Duel de l’Eco de l’émission Good Morning Business. Ils ont abordé la mise en garde de Michel Barnier sur les marchés financiers sous l’effet d’une possible motion de censure évoquée par le RN, sur BFM Business. Retrouvez l’émission du lundi au vendredi et réécoutez-la en podcast.

Découvrez les débats passionnants des invités sur BFM Business

Le 27 novembre

Emmanuel Lechypre et Laurent Neumann ont participé à l'émission. Ils ont discuté de la situation des marchés financiers et de la motion de censure. Michel Barnier a alerté sur les risques. C'est un sujet crucial qui attire l'attention. Les débats ont été animés et enrichissants.

La présence de ces éditorialistes a apporté une perspective importante. Ils ont partagé leurs analyses et avis sur la situation actuelle. Les auditeurs ont pu suivre les discussions avec intérêt.

Le 26 novembre 2024

Dominique Carlac’h, vice-présidente du MEDEF et présidente de D&C Consultants, et Pierre-René Lemas, président de France Active, ont été les invités. Ils ont débattu du déficit public gigantesque de la France. Bruxelles semble tolérer compte tenu du poids lourd de l’économie française dans l’espace europén.

Le plan d’assanissement budgétaire présenté par Barnier a également été abordé. Ces discussions sont importantes pour comprendre la situation économique française. Elles offrent des perspectives sur les choix à faire.

Le 25 novembre

Guillaume Poitrinal, fondateur de WO2, et Guillaume Richard, président fondateur de Oui Care, ont participé. Ils ont parlé de la question du budget. Le volet recettes du projet de loi de finances 2025 examiné aujourd’hui au Sénat a été abordé.

Le PLFSS, contenant des mesures sensibles pour les entreprises, a également fait l’objet de discussions. Les entreprises sont confrontées à des choix coûteux en matière de charges et de taxes.

Le 22 novembre

Marc Fiorentino, gérant associé d’Euroland Corporate, et Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l’ESCP, ont été les invités. Ils ont parlé du départ de Gensler à la tête de SEC et de son impact sur le prix du Bitcoin.

C’est un sujet d’actualité qui a suscité des débats. Ils ont exploré les conséquences de ce changement et ses incidences sur le marché financier.

Le 21 novembre

Chritopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet Asset Management, et Wilfrid Galand, directeur stratégique chez Montpensier Finance, ont été les invités. Ils ont parlé de la hausse des cryptomonnaies depuis la victoire de Donald Trump.

Les résultats de Nvidia ont également été abordés. Ils ont dépassé les attentes, ce qui a eu des répercussions sur l’économie. Ils ont discuté des dommages causés par la politique.

Le 20 novembre

Emmanuel Lechypre et Laurent Neumann sont revenus sur le débat autour de l’électricité. L’Autorité de la concurrence a recommandé de supprimer les tarifs réglementés.

Ils ont également abordé le bilan de l’attractivité de la France sous le mandat d’Emmanuel Macron. C’est un aspect important pour l’économie française.

Le 19 novembre

Dominque Carlac’h et Poerre-René Lemas ont parlé du revu à la baisse du chiffre d’affaires de 49% des entreprises étrangère de leurs investissement dans le pays.

C’est un sujet qui touche directement les entreprises étrangères. Ils ont exploré les raisons de ce recul et les perspectives à venir.

Le 18 novembre

Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyses et Prévisions de l’OFCE, et Hervé Goulletquer, conseiller économique d’Accuracy, ont été les invités. Ils ont parlé des divers mécontentements sociaux actuels.

Des revendications spécifiques comme le Mercosur, le fret et l’absentéisme chez les fonctionnaires ont été abordées. Ils ont également discuté des solutions potentielles telles que la TVA sociale, l’augmentation des frais de notaire et l’arrêt des privatisations dans les transports.

Le 15 novembre

Jean-Marc Daniel et Marc Fiorentino ont parlé de la démographie avec une baisse des naissances dans l’Hexagone.

C’est un sujet important pour l’avenir de la France. Ils ont exploré les conséquences de cette baisse et les perspectives à venir.

Les incertitudes financières de la Martinique en 2025
2024-11-28
Plusieurs signaux nous font craindre les difficultés financières à venir. La situation politique fragile à Paris et le ralentissement de l’activité économique en Martinique sont des facteurs de préoccupation. Arnaud René-Corail, le conseiller exécutif en charge des finances, estime que la collectivité territoriale aura du mal à boucler son budget en 2025. Parmi les causes, le non versement par l’État des sommes dues pour le RSA, une dépense importante. La collectivité va lancer une action en justice pour recouvrer 150 millions d’euros, presque le dixième du budget de la CTM. En outre, la CTM doit trouver 200 à 250 millions pour investir et soutenir les communes et les établissements publics. Cela l’oblige à emprunter. De plus, une perte prévisionnelle de 30 millions d’euros risque de créer des tensions sur le budget. La CTM, avec un budget de 1,7 milliard d’euros, est le premier contributeur des dépenses publiques. Son manque d’injection d’argent dans le circuit financier a des répercussions sur d’autres collectivités, entreprises et familles. L’incertitude règne sur le vote du budget de l’État, ce qui retardera le versement du RSA à la CTM. Plusieurs départements réclament également ces crédits. Nous attendons le sort du projet de budget le 2 décembre prochain. Michel Barnier risque d’être mis en cause avec une motion de censure si son budget n’est pas validé. Un État désargenté fragilise les territoires d’outre-mer, comme la Martinique, qui dépend fortement des transferts publics. L’économiste Jean-Marie Nol estime que la fragilité de nos économies expose nos territoires à l’incertitude. 2025 semble être une année difficile, mais il reste possible d’un retournement positif de la conjoncture.

La situation financière en Martinique

La situation financière en Martinique est complexe. La friabilité de la situation politique à Paris et le ralentissement de l’activité économique ont des répercussions directes sur la collectivité territoriale. Arnaud René-Corail souligne les difficultés de boucler le budget en 2025 en raison des sommes dues par l’État pour le RSA. Cette situation a conduit la collectivité à lancer une action en justice pour recouvrer 150 millions d’euros. En même temps, la CTM doit trouver des fonds pour investir et soutenir les communes et les établissements publics. Cela nécessite des emprunts et crée des tensions sur le budget. La perte prévisionnelle de 30 millions d’euros aggrave la situation et met en péril les engagements de la collectivité.

La CTM, en tant que premier contributeur des dépenses publiques, a un rôle crucial. Son budget de 1,7 milliard d’euros a un impact significatif sur le circuit financier. Sa capacité à maintenir les investissements et couvrir les dépenses obligatoires est mise à rude épreuve. Le manque d’injection d’argent par la CTM a des conséquences sur d’autres collectivités, entreprises et familles. C’est une situation précaire qui nécessite une attention particulière.

Le vote du budget de l’État

L’incertitude sur le vote du budget de l’État est une source de préoccupation pour la Martinique. Michel Barnier risque de se trouver en difficulté si son budget n’est pas validé. Un État désargenté a des répercussions sur les territoires d’outre-mer, comme la Martinique, qui dépendent fortement des transferts publics. Les départements réclament également les crédits pour payer le RSA, ce qui aggrave la situation. Nous attendons avec impatience le sort du projet de budget le 2 décembre prochain. Si la motion de censure est adoptée, le gouvernement tombe et le budget 2025 n’est pas validé. Cela aurait des conséquences importantes pour la Martinique et pour les autres territoires d’outre-mer.

La dépendance structurelle de nos économies à l’État nous expose à l’incertitude. 2025 semble être une année difficile, mais il reste possible de voir un retournement positif de la conjoncture. L’économie n’étant pas une science exacte, nous devons être prêts à faire face aux défis et à trouver des solutions pour maintenir la stabilité financière de nos territoires.

Les conséquences pour les territoires d’outre-mer

Les territoires d’outre-mer, tels que la Martinique, sont fortement dépendants des transferts publics, subventions et aides exceptionnelles. Un État désargenté aggrave cette situation et alourdit le climat social électrique. En Nouvelle-Calédonie, en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique, les manque de liquidités ont des répercussions sur la vie quotidienne des habitants. L’économiste Jean-Marie Nol souligne la fragilité de nos économies et la nécessité de trouver des solutions pour réduire cette dépendance. C’est un défi important que nous devons relever pour assurer la viabilité financière de nos territoires.

La situation actuelle est précaire, mais il reste possible de voir un changement positif. Nous devons travailler ensemble pour trouver des moyens de maintenir la stabilité financière et de promouvoir la croissance économique. Les territoires d’outre-mer ont un potentiel important, et nous devons le développer pour faire face aux défis de l’avenir.

See More
Le Désaccord entre le Sénat et le Gouvernement sur l’Augmentation des Impôts
2024-11-28
Le Sénat et le gouvernement se trouvent une fois de plus en désaccord, cette fois-ci sur la question sensible de l’augmentation des impôts. Ce débat suscite de vives réactions tant au sein de la classe politique que parmi les citoyens, préoccupés par l’impact potentiel sur leur pouvoir d’achat.

Les Enjeux et Motivations d’un Bras de Fer Politique

Réjection du Projet de Loi de Finances à l’Assemblée Nationale

Le projet de loi de finances a été rejeté par l’Assemblée nationale, marquant un revers significatif pour le gouvernement. Les oppositions ont profondément modifié le texte initial en y intégrant des propositions fiscales controversées, notamment la réintroduction de l’exit tax et une augmentation de la flat tax. Ces amendements visent à alourdir la fiscalité sur les contribuables fortunés et les investisseurs, provoquant ainsi des tensions au sein de l’hémicycle. Le gouvernement espère désormais que le Sénat, dominé par une majorité de droite et du centre, apportera des ajustements plus modérés. Cependant, les premières discussions au Sénat laissent entrevoir des débats tout aussi houleux.

Il est important de comprendre que cette réjection a des conséquences importantes pour le pays. Les citoyens attendent que les décideurs trouvent des solutions équitables et durables pour le financement des projets essentiels.

Le Rôle du Sénat dans la Révision du Projet de Loi

Après le rejet par l’Assemblée nationale, le gouvernement mise sur le Sénat pour apporter des modifications plus mesurées au projet de loi de finances. Avec une majorité de droite et du centre, le Sénat est perçu comme un allié potentiel pour atténuer les mesures fiscales jugées excessives par l’exécutif.

Cependant, les premières discussions ont révélé des divergences inattendues, suscitant la déception du gouvernement. Les sénateurs semblent prêts à défendre leurs propres priorités, ce qui complique la tâche de l’exécutif pour obtenir un consensus. Cette situation souligne les défis politiques auxquels le gouvernement est confronté pour faire adopter son budget dans un contexte législatif tendu.

Critiques et Stratégies d’Évitement de l’IFI

Le Sénat s’interroge sur la cohérence économique de l’assiette actuelle de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui inclut des actifs comme les parts de SCPI et l’investissement locatif, pourtant considérés comme productifs.Les sénateurs Sylvie Vermeillet et Albéric de Montgolfier critiquent cette approche, soulignant que certains biens non productifs, tels que les liquidités ou les voitures de luxe, échappent à l’IFI. Cette situation incite certains contribuables à adopter des stratégies d’évitement, telles que vendre des biens immobiliers pour investir dans des actifs non imposables par l’IFI. Ces pratiques sont jugées anti-économiques et nuisent au dynamisme économique français.

Il est crucial que les décideurs prennent en compte ces critiques et trouvent des solutions pour améliorer la cohérence de l’impôt et encourager un développement économique sain.

See More