Finances
Les incertitudes financières de la Martinique en 2025
2024-11-28
Plusieurs signaux nous font craindre les difficultés financières à venir. La situation politique fragile à Paris et le ralentissement de l’activité économique en Martinique sont des facteurs de préoccupation. Arnaud René-Corail, le conseiller exécutif en charge des finances, estime que la collectivité territoriale aura du mal à boucler son budget en 2025. Parmi les causes, le non versement par l’État des sommes dues pour le RSA, une dépense importante. La collectivité va lancer une action en justice pour recouvrer 150 millions d’euros, presque le dixième du budget de la CTM. En outre, la CTM doit trouver 200 à 250 millions pour investir et soutenir les communes et les établissements publics. Cela l’oblige à emprunter. De plus, une perte prévisionnelle de 30 millions d’euros risque de créer des tensions sur le budget. La CTM, avec un budget de 1,7 milliard d’euros, est le premier contributeur des dépenses publiques. Son manque d’injection d’argent dans le circuit financier a des répercussions sur d’autres collectivités, entreprises et familles. L’incertitude règne sur le vote du budget de l’État, ce qui retardera le versement du RSA à la CTM. Plusieurs départements réclament également ces crédits. Nous attendons le sort du projet de budget le 2 décembre prochain. Michel Barnier risque d’être mis en cause avec une motion de censure si son budget n’est pas validé. Un État désargenté fragilise les territoires d’outre-mer, comme la Martinique, qui dépend fortement des transferts publics. L’économiste Jean-Marie Nol estime que la fragilité de nos économies expose nos territoires à l’incertitude. 2025 semble être une année difficile, mais il reste possible d’un retournement positif de la conjoncture.

La situation financière en Martinique

La situation financière en Martinique est complexe. La friabilité de la situation politique à Paris et le ralentissement de l’activité économique ont des répercussions directes sur la collectivité territoriale. Arnaud René-Corail souligne les difficultés de boucler le budget en 2025 en raison des sommes dues par l’État pour le RSA. Cette situation a conduit la collectivité à lancer une action en justice pour recouvrer 150 millions d’euros. En même temps, la CTM doit trouver des fonds pour investir et soutenir les communes et les établissements publics. Cela nécessite des emprunts et crée des tensions sur le budget. La perte prévisionnelle de 30 millions d’euros aggrave la situation et met en péril les engagements de la collectivité.

La CTM, en tant que premier contributeur des dépenses publiques, a un rôle crucial. Son budget de 1,7 milliard d’euros a un impact significatif sur le circuit financier. Sa capacité à maintenir les investissements et couvrir les dépenses obligatoires est mise à rude épreuve. Le manque d’injection d’argent par la CTM a des conséquences sur d’autres collectivités, entreprises et familles. C’est une situation précaire qui nécessite une attention particulière.

Le vote du budget de l’État

L’incertitude sur le vote du budget de l’État est une source de préoccupation pour la Martinique. Michel Barnier risque de se trouver en difficulté si son budget n’est pas validé. Un État désargenté a des répercussions sur les territoires d’outre-mer, comme la Martinique, qui dépendent fortement des transferts publics. Les départements réclament également les crédits pour payer le RSA, ce qui aggrave la situation. Nous attendons avec impatience le sort du projet de budget le 2 décembre prochain. Si la motion de censure est adoptée, le gouvernement tombe et le budget 2025 n’est pas validé. Cela aurait des conséquences importantes pour la Martinique et pour les autres territoires d’outre-mer.

La dépendance structurelle de nos économies à l’État nous expose à l’incertitude. 2025 semble être une année difficile, mais il reste possible de voir un retournement positif de la conjoncture. L’économie n’étant pas une science exacte, nous devons être prêts à faire face aux défis et à trouver des solutions pour maintenir la stabilité financière de nos territoires.

Les conséquences pour les territoires d’outre-mer

Les territoires d’outre-mer, tels que la Martinique, sont fortement dépendants des transferts publics, subventions et aides exceptionnelles. Un État désargenté aggrave cette situation et alourdit le climat social électrique. En Nouvelle-Calédonie, en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique, les manque de liquidités ont des répercussions sur la vie quotidienne des habitants. L’économiste Jean-Marie Nol souligne la fragilité de nos économies et la nécessité de trouver des solutions pour réduire cette dépendance. C’est un défi important que nous devons relever pour assurer la viabilité financière de nos territoires.

La situation actuelle est précaire, mais il reste possible de voir un changement positif. Nous devons travailler ensemble pour trouver des moyens de maintenir la stabilité financière et de promouvoir la croissance économique. Les territoires d’outre-mer ont un potentiel important, et nous devons le développer pour faire face aux défis de l’avenir.

Le Désaccord entre le Sénat et le Gouvernement sur l’Augmentation des Impôts
2024-11-28
Le Sénat et le gouvernement se trouvent une fois de plus en désaccord, cette fois-ci sur la question sensible de l’augmentation des impôts. Ce débat suscite de vives réactions tant au sein de la classe politique que parmi les citoyens, préoccupés par l’impact potentiel sur leur pouvoir d’achat.

Les Enjeux et Motivations d’un Bras de Fer Politique

Réjection du Projet de Loi de Finances à l’Assemblée Nationale

Le projet de loi de finances a été rejeté par l’Assemblée nationale, marquant un revers significatif pour le gouvernement. Les oppositions ont profondément modifié le texte initial en y intégrant des propositions fiscales controversées, notamment la réintroduction de l’exit tax et une augmentation de la flat tax. Ces amendements visent à alourdir la fiscalité sur les contribuables fortunés et les investisseurs, provoquant ainsi des tensions au sein de l’hémicycle. Le gouvernement espère désormais que le Sénat, dominé par une majorité de droite et du centre, apportera des ajustements plus modérés. Cependant, les premières discussions au Sénat laissent entrevoir des débats tout aussi houleux.

Il est important de comprendre que cette réjection a des conséquences importantes pour le pays. Les citoyens attendent que les décideurs trouvent des solutions équitables et durables pour le financement des projets essentiels.

Le Rôle du Sénat dans la Révision du Projet de Loi

Après le rejet par l’Assemblée nationale, le gouvernement mise sur le Sénat pour apporter des modifications plus mesurées au projet de loi de finances. Avec une majorité de droite et du centre, le Sénat est perçu comme un allié potentiel pour atténuer les mesures fiscales jugées excessives par l’exécutif.

Cependant, les premières discussions ont révélé des divergences inattendues, suscitant la déception du gouvernement. Les sénateurs semblent prêts à défendre leurs propres priorités, ce qui complique la tâche de l’exécutif pour obtenir un consensus. Cette situation souligne les défis politiques auxquels le gouvernement est confronté pour faire adopter son budget dans un contexte législatif tendu.

Critiques et Stratégies d’Évitement de l’IFI

Le Sénat s’interroge sur la cohérence économique de l’assiette actuelle de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui inclut des actifs comme les parts de SCPI et l’investissement locatif, pourtant considérés comme productifs.Les sénateurs Sylvie Vermeillet et Albéric de Montgolfier critiquent cette approche, soulignant que certains biens non productifs, tels que les liquidités ou les voitures de luxe, échappent à l’IFI. Cette situation incite certains contribuables à adopter des stratégies d’évitement, telles que vendre des biens immobiliers pour investir dans des actifs non imposables par l’IFI. Ces pratiques sont jugées anti-économiques et nuisent au dynamisme économique français.

Il est crucial que les décideurs prennent en compte ces critiques et trouvent des solutions pour améliorer la cohérence de l’impôt et encourager un développement économique sain.

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La Grande Journée de Grève de la Fonction Publique le 5 Décembre
2024-11-28
Le 5 décembre, une intersyndicale importante de la fonction publique a lancé une appel passionnant pour une journée de grève, de rassemblements et de manifestations sur l’ensemble du territoire. Cette initiative a attiré l’attention de nombreuses fédérations et a suscité un vif intérêt dans le monde public.

Un appel à la solidarité des fonctionnaires le 5 décembre

Le contexte budgétaire

Malgré le fait que les débats budgétaires ne soient pas encore terminés, il est évident que les orientations générales tendent à attribuer à la fonction publique des responsabilités excessives et à la cibler pour de nouvelles mesures intolérables. Depuis un peu plus de 15 ans, nous avons vu des coupes budgétaires et des suppressions d’emplois qui ont touché notre ministère, avec plus de 35 000 postes perdus. Or, cela s’est ajouté à une offensive contre la Fonction Publique, qui semble considérée comme un cible idéale.

Cette offensive repose sur des constatations erronées ou au moins tronquées. Par exemple, le gouvernement veut imposer le déremboursement partiel des arrêts maladie, ajouter deux nouveaux jours de carence et supprimer la Gipa pour 2024 et 2025. Toute cette politique s’appuie sur des comparaisons public / privé fallacieuses, ce qui masque les réalités et les besoins spécifiques de la fonction publique.

L’impact sur la santé et la prise en charge de la maladie

Mélangeant absentéisme et maladie, le gouvernement semble vouloir imposer des mesures qui touchent directement la santé et la prise en charge des agents. Cette approche est particulièrement détestable car elle met en péril la santé des fonctionnaires et leur capacité à travailler efficacement. En effet, les agents sont confrontés à une situation où ils doivent choisir entre prendre soin de leur santé ou se conformer aux exigences du gouvernement.

À l’heure où les périls et les défis sont nombreux, il est crucial que nous nous mobilisions ensemble. Diviser les salariés et les fonctionnaires n’est pas la solution. Nous devons travailler ensemble pour défendre nos intérêts et trouver des solutions durables.

Le message de la mobilisation

Pour le ministre de la fonction publique, le pouvoir d’achat des fonctionnaires n’est considéré que comme une variable d’ajustement. Cependant, nous pensons que les fonctionnaires ont un rôle important à jouer dans la société et que leur contribution doit être valorisée. La journée de grève le 5 décembre est un moyen pour nous de faire entendre notre voix et de demander des choix différents.

Tous et toutes devons participer à cette mobilisation. Nous devons montrer notre solidarité et notre détermination pour défendre nos droits et nos intérêts. C’est une occasion unique de faire valoir notre importance et de demander des réformes justes et équitables.

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