Cette révélation a montré un autre côté de Ebony, une femme qui a du courage de se confier.
C'est une ambition grandiose, mais Ebony semble être au bon endroit pour la réaliser.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.Rejoignez-nous sur Google News!Abonnez-vous à Télé 2 semaines sur Google News pour ne manquer aucune info!Si la chute du gouvernement Barnier a retardé les coupes budgétaires annoncées, il est très probable que ces réflexions reviennent bientôt. Comme le dénonce le conseil départemental, qui est déjà touché par un impact de plus de 15 millions d'euros sur ses finances, la plupart des collectivités se préparent à réduire la voilure en 2025. C'est un moment de préparation avant une éventuelle tempête financière.
Les collectivités doivent trouver des solutions pour faire des économies tout en continuant de fournir des services de qualité à la population. C'est une tâche difficile, mais nécessaire pour faire face aux défis budgétaires.
Olivier Fabre, maire de Mazamet, souligne que la commune a déjà été très impactée par l'inflation de l'énergie et a dû retarder certains investissements. L'impact du projet de loi de finances est maintenant plus important, et la commune cherche des solutions pour faire des économies.
Le vrai problème, selon l'élu mazamétain, est l'augmentation des cotisations de 4 % pour les agents territoriaux, ce qui représente un surcoût de 400 000 euros. À Carmaux et Graulhet, la facture se situe entre 150 000 et 200 000 euros. Là aussi, les collectivités doivent trouver des moyens de faire des économies sans toucher aux services essentiels.
Les agglomérations, qui ont de plus en plus de compétences sur la vie communale, pourraient voir les aides de l'État amputées. Pour Castres-Mazamet, c'est 800 000 euros. Là aussi, il faut trouver des solutions pour faire face à cette situation.
Jean-Louis Bousquet, maire de Carmaux, a commencé par définir ce qu'il faut sacraliser. Il ne veut pas toucher au social ni aux associations, car la population est pauvre et âgée. Le seul levier sur lequel il veut jouer est le non-remplacement des départs à la retraite de certains agents.
Blaise Aznar, maire de Graulhet, estime que le problème est que l'on fait le maximum sur le nombre d'agents et continue de proposer de bons services à la population. Cependant, il est clair que les coupes budgétaires vont avoir un impact, et il faut trouver des solutions pour réduire cet impact.
Martine Souquet, maire de Gaillac, reconnaît que les budgets 2025 et 2026 vont être compliqués à élaborer. La commune doit faire attention à l'énergie dépensée et redoute que ces coupes ne conduisent l'Agglo à revenir sur ses promesses à la commune, en particulier la création d'une crèche supplémentaire.
Malgré leurs différences politiques, les maires de Mazamet et Graulhet sont d'accord sur un point : il faut réduire le nombre de communes. Il y en a 35 000 en France, ce qui est beaucoup trop. Dans le Mazamétain, une seule commune pourrait suffire, mais il faut le courage de proposer et de le faire.
“Je sens bien que l'on est à la fin d'un cycle”, ajoute Blaise Aznar. “Il va falloir tous se remettre en question, créer des bassins de vie. Ce n'est plus possible de faire les mêmes travaux à 15 kilomètres de distance.”