Si la chute du gouvernement Barnier a retardé les coupes budgétaires annoncées, il est très probable que ces réflexions reviennent bientôt. Comme le dénonce le conseil départemental, qui est déjà touché par un impact de plus de 15 millions d'euros sur ses finances, la plupart des collectivités se préparent à réduire la voilure en 2025. C'est un moment de préparation avant une éventuelle tempête financière.
Les collectivités doivent trouver des solutions pour faire des économies tout en continuant de fournir des services de qualité à la population. C'est une tâche difficile, mais nécessaire pour faire face aux défis budgétaires.
Olivier Fabre, maire de Mazamet, souligne que la commune a déjà été très impactée par l'inflation de l'énergie et a dû retarder certains investissements. L'impact du projet de loi de finances est maintenant plus important, et la commune cherche des solutions pour faire des économies.
Le vrai problème, selon l'élu mazamétain, est l'augmentation des cotisations de 4 % pour les agents territoriaux, ce qui représente un surcoût de 400 000 euros. À Carmaux et Graulhet, la facture se situe entre 150 000 et 200 000 euros. Là aussi, les collectivités doivent trouver des moyens de faire des économies sans toucher aux services essentiels.
Les agglomérations, qui ont de plus en plus de compétences sur la vie communale, pourraient voir les aides de l'État amputées. Pour Castres-Mazamet, c'est 800 000 euros. Là aussi, il faut trouver des solutions pour faire face à cette situation.
Jean-Louis Bousquet, maire de Carmaux, a commencé par définir ce qu'il faut sacraliser. Il ne veut pas toucher au social ni aux associations, car la population est pauvre et âgée. Le seul levier sur lequel il veut jouer est le non-remplacement des départs à la retraite de certains agents.
Blaise Aznar, maire de Graulhet, estime que le problème est que l'on fait le maximum sur le nombre d'agents et continue de proposer de bons services à la population. Cependant, il est clair que les coupes budgétaires vont avoir un impact, et il faut trouver des solutions pour réduire cet impact.
Martine Souquet, maire de Gaillac, reconnaît que les budgets 2025 et 2026 vont être compliqués à élaborer. La commune doit faire attention à l'énergie dépensée et redoute que ces coupes ne conduisent l'Agglo à revenir sur ses promesses à la commune, en particulier la création d'une crèche supplémentaire.
Malgré leurs différences politiques, les maires de Mazamet et Graulhet sont d'accord sur un point : il faut réduire le nombre de communes. Il y en a 35 000 en France, ce qui est beaucoup trop. Dans le Mazamétain, une seule commune pourrait suffire, mais il faut le courage de proposer et de le faire.
“Je sens bien que l'on est à la fin d'un cycle”, ajoute Blaise Aznar. “Il va falloir tous se remettre en question, créer des bassins de vie. Ce n'est plus possible de faire les mêmes travaux à 15 kilomètres de distance.”
Avant cette session, la situation budgétaire de la commune était un sujet de préoccupation. Les prévisions étaient incertaines et les perspectives financières paraissaient sombres. Cependant, grâce aux efforts du personnel et aux décisions prudentes prises par le maire et son équipe, la situation a commencé à se développer de manière positive.
Les comptes de la commune ont montré que les dépenses étaient en hausse, mais les recettes n’avaient pas suivi le même rythme. C’était un défi important que la municipalité devait relever pour garantir son avenir financier.
Une des clés du succès de la commune a été la vente de bois. Cette activité a généré des recettes supplémentaires qui ont permis de combler les écarts entre les dépenses et les prévisions. La vente de bois a été une source de revenu stable et rentable pour la municipalité.
En outre, d’autres sources de recettes ont également contribué à l’équilibre budgétaire. Par exemple, les taxes et les redevances ont été recueillies avec régularité, ce qui a permis de compléter les recettes provenant de la vente de bois.
Les dépenses de personnel sont une partie importante du budget de la commune. Malgré les efforts pour les réduire, elles ont légèrement dépassé les prévisions. Cependant, le maire et son équipe ont pris des mesures pour gérer ces dépenses de manière efficace.
Ils ont examiné les postes de personnel et ont identifié des domaines où des économies pouvaient être réalisées. En parallèle, ils ont également mis en place des programmes de formation pour améliorer la productivité des employés et réduire les coûts.
Le fait de pouvoir équilibrer le budget sans recourir à un emprunt a des conséquences importantes pour la commune. Elle peut maintenant investir dans des projets de développement et améliorer les services publics offerts aux citoyens.
En outre, cette réussite a également une incidence sur la confiance des citoyens envers le gouvernement local. Ils voient que les responsables sont capables de gérer les finances de la commune de manière responsable et efficace.