Currencies
China's Yuan Plans Unaffected by Trump's Dollar Defense
2024-12-02
In an ever-evolving global economic landscape, analysts have pointed out that China might need to adopt a more cautious approach in promoting the overseas usage of the yuan over the next four years. This comes as US President-elect Donald Trump seems determined to prioritize the preservation of the US dollar's status during his second term. As the yuan currently holds a certain share in international payments, foreign exchange reserves, and commodity pricing, yet fails to fully align with China's significant position as a producer of 17% of global economic output, some argue that US policies will have limited impact on Beijing's long-term plans for the internationalization of its currency.

Trump's Stance on the US Dollar

On Sunday, through an unsparing social media post, Trump made a firm vow to impose 100% tariffs on the BRICS bloc of emerging economies. This bloc includes prominent members such as China, Brazil, India, Russia, and South Africa. If these countries attempt to undermine the US dollar by creating a new common banknote, Trump's aggressive move is seen as a preview of how his administration will strive to maintain the currency's status as the global reserve. His fierce defense of the "mighty US dollar" clearly indicates his determination in this regard.

Zhu Feng's Perspective

Dean Zhu Feng from the Institute of International Relations at Nanjing University believes that the use of local currencies among developing nations is not part of a broad de-dollarization campaign. He emphasizes that the use of the yuan and local currencies to settle among BRICS countries is mainly for trade facilitation purposes and has minimal impact on the US dollar's unrivaled dominance. He strongly advises Beijing to send a clear message to Washington, highlighting the significance and independence of China's currency policies.

Impact and Future Outlook

Despite Trump's assertive stance on the US dollar, the current situation does not necessarily mean a setback for China's yuan internationalization efforts. China's economic strength and growing global influence continue to provide a solid foundation for the yuan's gradual expansion in international markets. While the US may try to maintain its dominance, the increasing demand for diversified currencies and the evolving trade patterns among different regions will likely lead to a more balanced global currency system in the long run. China will need to carefully navigate these challenges and opportunities, leveraging its economic advantages to further promote the international use of the yuan while also maintaining stable economic development at home.
6 mesures radicales de la Grèce pour redresser ses finances publiques
2024-12-02
La Grèce, une nation qui a traversé des périodes de crise et de redressement, nous offre un exemple fascinant. Après avoir touché le fond en 2009 avec un déficit public de 15,22%, elle a mené des réformes et effectué des changements radicaux. Actuellement, avec un déficit de 1,6% en 2023, elle s'est retrouvée dans une position plus solide, mais la dette reste élevée à 163,6% du PIB.

Tagline : Découvrez comment la Grèce a surmonté sa crise budgétaire

Le Déroulement de la Crise de la Dette en Grèce

De 2005 à 2008, l'Etat grec a doublement ses emprunts auprès des banques, atteignant 160 milliards $. En 2008, la déclaration de faillite de Lehman Brothers a eu un impact sur la Grèce. En 2009, le gouvernement a admis que les comptes étaient maquillés et le déficit a atteint 12,7% du PIB. La Commission européenne a alors lancé une procédure pour déficit excessif. Fitch a dégradé la note de la dette et S&P a suivi. En 2010, la Grèce a subi des attaques des marchés financiers et a passé sous surveillance. Un plan d'aide a été proposé avec le FMI et d'autres institutions. En 2011, de nouvelles mesures de rigueur ont été prises et Moody's a passé la note de la Grèce en baisse. En 2012, un plan de rigueur a été annoncé et la dette des banques privées a été effacée. En 2014, la Grèce est revenue sur les marchés financiers. En 2015, Syriza est arrivé au pouvoir et a tenté de renégocier le plan d'aide, mais un référendum a donné un « non ». En 2016, un allègement de la dette a été obtenu.

Les années suivantes ont vu la Grèce continuer de s'efforcer de se redresser. Les économies directes ont été importantes, avec des réductions des salaires des fonctionnaires, une augmentation du temps de travail légal et des plafonds sur les dépenses de santé et de la protection sociale. Les privatisations ont également joué un rôle important, avec la vente de nombreux services et entreprises publiques. La réforme Kallikratis a permis de faire des économies d'échelle et de restructurer les subdivisions territoriales. Enfin, le remboursement prématuré du prêt du FMI a montré la solvabilité de la Grèce.

Les Premières Années de Sauvetage

Les trois années 2011 ont été marquées par des coupes budgétaires importantes et un ralentissement de la dette. Un deuxième plan de sauvetage a été annoncé en 2012, avec une aide de 130 milliards d'euros et l'effacement de la dette privée. Mais en 2015, la gauche radicale avec Syriza a tenté de renégocier la dette, ce qui a causé des tensions. Un troisième plan d'aide a finalement été accepté en 2015.

Malgré ces efforts, le chômage reste un problème, avec un taux de plus de 10% et un pic de 27,8% en 2013. La Grèce continue de s'efforcer de trouver des solutions pour réduire le chômage et stimuler l'économie.

Les Mesures de Privatisation

L'Etat grec a privatisé de nombreux services et entreprises publiques, tels que les principaux ports maritimes, les aéroports secondaires, la compagnie nationale d'énergie, les entreprises de transport et les banques. Ces privatisations ont apporté des recettes et ont permis de réduire les dépenses publiques.

La création d'une agence spéciale, Taiped, a aidé à gérer ces processus de libéralisation. Depuis 2015, des membres observateurs du CA sont nommés par l'Eurozone et la Commission européenne. L'agence est également chargée de privatiser des autoroutes et d'autres entreprises.

Le Programme Kallikratis

Depuis 2010, la Grèce a pensé à faire des économies d'échelle en fusionnant des écoles et en réformant les subdivisions territoriales. La réforme Kallikratis a permis de passer de 1,034 communes à 370, de 54 nomes à 74 districts et de 13 périphéries à 7 diocèses décentralisées. Le nombre d'élus payés a diminué de moitié et 60% des salaires ont été économisés. Les élections municipales ont également changé de fréquence.

Cette réforme a permis d'améliorer l'efficacité de la fonction publique et de réduire les dépenses publiques.

Le Remboursement Prématuré du Prêt du FMI

Même si l'échéance du remboursement du prêt du FMI était en 2024, la Grèce l'a déjà effectué en 2022. Elle a réussi à convaincre le FESF et le mécanisme européen de stabilité de la solvabilité de ses finances. La Grèce a également retrouvé une bonne note de notation, passant de C en 2013 à Ba1 en 2023.

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Les finances de l'université Jean Monnet : déficit qui s'accroît en 2025
2024-12-02
Dans le monde universitaire actuel, l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne se trouve confrontée à de sérieuses situations budgétaires. Le président Florent Pigeon a adressé un communiqué interne aux personnels, dénonçant les coupes budgétaires attendues de la part de l’État. Cette université, comme de nombreuses autres, traverse une période de tensions et d’incertitudes.

«Le Projet de Budget 2025 : Un Recul pour l’Université»

Le projet de budget 2025 du gouvernement, s’il est adopté, marquerait un recul significatif de l’accompagnement de l’État aux missions fondamentales de l’Université. La sous dotation en moyens de nombreuses universités, y compris celle de Jean Monnet, s’est aggravée. De plus, depuis 2023, une partie des mesures salariales de l’État est prise en charge sur le budget propre de l’Université, ce qui aggrave la situation. L’inflation a également considérablement augmenté le coût de fonctionnement des établissements.De 3,5 M€ en 2024, le surcoût budgétaire lié aux chocs budgétaires et aux mesures salariales a atteint 5,6 M€ en 2025. Ce surcoût n’a pas été compensé par l’État, et l’Université doit le prendre en charge. La politique de gestion rigoureuse et la dynamique de ressources propres doivent permettre de limiter le déficit, mais les perspectives pour l’année 2025 sont sombres.

«Les Chocs Budgétaires et Leur Impact»

Les chocs budgétaires liés à la hausse du coût du gaz et de l’électricité, ainsi que aux mesures salariales décidées par l’État, représentent un surcoût budgétaire important. En 2024, ce surcoût était de 3,5 M€, mais en 2025, il s’est accru à 5,6 M€. L’État n’a pas compensé cette augmentation, ce qui met l’Université en difficulté.De plus, la décision de transférer aux universités la charge liée au relèvement du taux de cotisation employeurs de la fonction publique d’État représente une charge supplémentaire de 1,8 M€. Ces chocs budgétaires, combinés aux diverses réformes qui n’ont pas été accompagnées de financements adéquats, ont une incidence significative sur l’Université.

«La Politique de Gestion et Les Perspectives»

La politique de gestion rigoureuse de l’Université et la dynamique de ressources propres sont essentielles pour tenter de limiter le déficit. En fin d’année 2024, l’Université a réussi à limiter le déficit à un niveau inférieur à 3,5 M€, mais les perspectives pour 2025 sont beaucoup plus sombres.Les orientations du gouvernement pour 2025 ne sont pas favorables, et l’Université doit faire face à un niveau de difficultés considérable. Cependant, l’Université continue de s’efforcer de trouver des solutions pour gérer sa situation budgétaire et assurer le fonctionnement de ses missions fondamentales.
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