Ce pourrait bien être une étape cruciale dans la gestion budgétaire pour l’année 2025. En cas de certaines situations, comme la censure du gouvernement Barnier et une nouvelle période de transition, le projet de loi de finances pourrait être fortement mis en péril. Il y a une menace sérieuse sur le calendrier budgétaire et la promulgation du budget au 1er janvier.Le Grand Principe et la LOFL
Le grand principe se trouve à l’article 47 de notre Constitution. Pour les détails de la procédure, il faut se référer à la loi organique de 2001, qui n’a jamais été appliquée depuis sa promulgation. Dans un cas où un nouveau projet de loi de finances est déposé, le nouveau gouvernement pourrait demander un vote séparé sur la première partie – le volet recettes – avant le 11 décembre. Après, il dépose un projet de loi spécial avant le 19 décembre.
La loi organique relative aux lois de finances (LOLF), datant de 2001, a prévu un outil pour gérer des situations comme celle-ci. C’est une disposition importante qui nous aide à comprendre les enjeux budgétaires.
Cette loi a joué un rôle crucial dans le passé et continue de l’être. Elle nous permet de préparer les pistes pour des situations difficiles.
Le Texte pour « Continuer à Percevoir les Impôts »
Ce texte a pour but d’autoriser l’exécutif à continuer à percevoir les impôts existants jusqu’au vote de la loi de finances de l’année. Après avoir obtenu l’autorisation du Parlement, l’exécutif peut prendre des décrets pour poursuivre l’exécution des services publics. Les montants des crédits ne peuvent excéder ceux de la dernière loi de finances de l’année.
Cet aspect est crucial pour assurer la continuité des services publics et la gestion des finances.
Il s’agit d’une disposition importante qui a une incidence directe sur la gestion budgétaire et la vie quotidienne.
La Controverse Politique sur le Barème de l’Impôt sur le Revenu
Ces dernières heures, une controverse politique s’est ouverte entre les oppositions et les forces du bloc central sur le barème de l’impôt sur le revenu. Le président du Rassemblement national et un député RN ont affirmé la possibilité de réindexer sur l’inflation les tranches de l’impôt. Cependant, l’exemple de 1979 n’est plus applicable en 2024 car la LOLF n’existait pas à l’époque.
Cette controverse montre les enjeux politiques et budgétaires liés à la révision du barème de l’impôt.
Il est important de trouver des solutions équitables et viables pour gérer les impôts.
Les Limites de l’Amendement sur une Loi Spéciale
Seul le gouvernement pourrait théoriquement déposer un amendement allant dans le sens d’une indexation du barème, mais cela excède le champ de la loi spéciale prévue à l’article 45 de la LOLF. D’autres spécialistes de droit constitutionnel estiment également que réindexer le barème est une disposition fiscale permanente et n’a pas de lien avec l’autorisation de lever l’impôt.
Cette situation pose des défis pour la gestion budgétaire et la législation.
Il est nécessaire de trouver des solutions qui respectent les règles constitutionnelles et les enjeux budgétaires.