Finances
Bruno Le Maire : Dénonce l’«hypocrisie» des députés face à la dette du déficit
2024-12-12
Bruno Le Maire, lors de son audition ce jeudi 12 décembre par la commission des Finances dans le cadre d'une enquête sur les causes du dérapage public de la France, a dénoncé avec force l'«hypocrisie» des députés. C'est un événement qui a attiré l'attention et suscité des débats.

Tagline : Bruno Le Maire : Un témoin dans l'enquête sur la dette

Le contexte de l'audition

Dans le contexte de cette audition, Bruno Le Maire a été mis en présence des députés de la commission des Finances. Ils se trouvaient dans un espace où des questions cruciales sur les causes du dérapage public devaient être abordées. C'est une situation qui a exigé une réponse ferme et claire.

Les pouvoirs accordés à la commission des Finances, tels que les convocations avec obligation et les pouvoirs d'investigation, ont permis d'approfondir l'enquête. C'est une étape importante dans la recherche des réponses aux problèmes économiques.

Les accusations d'hypocrisie

Bruno Le Maire a lancé des accusations d'«hypocrisie» contre les députés. Il a constaté que, malgré des déclarations de vouloir sauvegarder la situation financière, ils ont pris des décisions qui ont contribué au dérapage public.

Il a mentionné que certains parlementaires se sont précipités au 20 Heures pour annoncer des mesures de revalorisation des retraites, tout en refusant de sortir des mesures exceptionnelles de soutien face au Covid. C'est une attitude qui, selon lui, démontre l'hypocrisie.

La diatribe et les réactions

Sa diatribe a provoqué quelques gloussements dans la salle. Certains ont jugé ses propos extrêmes, tandis que d'autres ont compris la gravité de la situation.

Le député communiste Nicolas Sansu a ironisé en disant que «la meilleure défense, c'est l'attaque». C'est une réaction qui a montré la complexité des émotions et des opinions dans la salle.

Le défi de la responsabilité

Bruno Le Maire a jugé «très facile» de lui faire porter la «responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024». Il a souligné que tout le monde ou presque s'est aligné sur cette ligne, ce qui est indigne de notre démocratie.

C'est un défi qui nécessite une réflexion profonde sur les choix pris et les responsabilités assumées. La situation est complexe et demande des solutions innovantes.

Bruno Le Maire dénonce "l'hypocrisie" de l'Assemblée nationale sur les finances publiques
2024-12-12
Le jeudi matin, l’ex-ministre de l’Économie et des Finances a subi une audition sévère par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Il s’est battu pour se défendre en lançant des accusations contre l’Assemblée nationale.

Le Discours Offensif de Bruno Le Maire

Lors de l’audiition, Bruno Le Maire a mis en avant son discours offensif. Il a dénoncé “l’hypocrisie” de l’Assemblée nationale, affirmant que le débat sur le budget 2025 et la motion de censure ont fait tomber les masques. “Le débat n’a jamais véritablement porté sur le redressement des comptes de la Nation. Où ont été proposées et documentées des économies durables? Nulle part”, s’est-il agité.

Face aux députés de la commission d’enquête, il a lancé des critiques virulentes. “Vous venez de voter 60 milliards de dépenses supplémentaires dans le budget 2025 et plus de 400 milliards de dépenses supplémentaires dans le budget 2024, et maintenant vous dites vouloir rétablir les comptes publics? C’est de l’hypocrisie!”, a-t-il déclaré.

La Révalorisation des Retraites

Bruno Le Maire a également abordé le sujet de la révalorisation des retraites. “Vous vous précipitez au 20h pour annoncer que les retraites seront revalorisées, mais vous dites également vouloir réduire le poids de la dette? C’est une contradiction flagrante!”, a-t-il déploré.

Il a regretté le spectacle des invectives et des menaces verbales lors des séances publiques au palais Bourbon. “Cette année, nous avons dû prendre des décisions d’économies drastiques pour tenir les comptes. Mais vous les avez écartées d’un revers de la main. Qui êtes-vous pour juger?”, s’est-il interrogé.

Les Économies Prises en 2024

Il a énuméré les mesures d’économies prises en 2024, telles que les annulations de crédits, la sortie du bouclier tarifaire sur l’électricité, le doublement de la franchise sur les médicaments et la taxation des rachats d’action. “Ces 25 milliards d’euros ont été les seules économies de l’année, mais vous les avez rejetées. Allez-vous maintenant revenir sur ces décisions?”, a-t-il demandé.

Bruno Le Maire a affirmé que l’Assemblée nationale ne veut pas réduire les dépenses publiques, la dette ou proposer de plans sérieux de rétablissement des comptes publics. “Elle a perdu le sens de réalités économiques et budgétaires. C’est une situation intenable”, a-t-il conclu.

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“Bruno Le Maire : Les erreurs économiques coûtent cher”
2024-12-12
Dans un débat passionné, Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l’Économie et des Finances, a lancé des accusations sévères contre certaines politiques économiques. Il affirme que la "retraite à 60 ans d’avoir été fatale", tout comme le passage aux 35 heures et "les embauches massives" des fonctionnaires ont eu des conséquences néfastes pour l’économie française.

Le Débat Public et les Masques Tombés

Bruno Le Maire, largement mis sur la sellette par une commission d’enquête, s’est exprimé devant les députés ce jeudi 12 décembre. "Le débat sur le budget 2025 et la motion de censure ont fait tomber les masques", a-t-il affirmé. Il estime que l’Assemblée nationale ne veut pas réduire la dette et que l’AN a perdu le sens des réalités économiques.

Dans un échange vif avec le président de la Commission des finances, Eric Coquerel, les échanges se sont tendus. "Qui êtes-vous pour juger?", s’est-il exclamé. "Vous ne voyez la réalité que d’un côté", a-t-il abondé. Il a rappelé que n’intervenait "à aucun moment sur l’évaluation des recettes fiscales" et que les services font l’évaluation du rendement des recettes.

Il a également souligné que les prévisions de croissance ont été validées par le Haut conseil des finances publiques. Concernant le renversement du gouvernement Barnier, il considère que l’adoption de la motion de censure risque de porter un coup à l’économie française, craignant que cette situation "instable" ne creuse le déficit déjà élevé de 6,1 % du PIB.

Les Erreurs de Politique Économique

Selon Bruno Lemaire, les erreurs de politique économique se paient cher. Il accuse "la retraite à 60 ans fatale, le passage aux 35 heures fatale, les embauches massives de fonctionnaires fatale et la multiplication des échelons administratifs". "Nous avons financé à crédit les promesses de tous ceux qui refusent les réalités économiques", a-t-il dénoncé. "Nous continuerons de financer à crédit notre modèle si nous revenons sur la réforme des retraites et si vous redistribuez toujours plus nos richesses nouvelles".

Il a avancé que des décisions d’économies drastiques, rapides et impopulaires ont été prises pour tenir les comptes. Il a évoqué les "annulations de crédits", la "sortie du bouclier tarifaire sur l’électricité" ou encore le doublement de la franchise sur les médicaments. "Ces 25 milliards d’euros auront été au bout du compte les seules économies de 2024", lâche-t-il.

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