Le sujet de l’indexation du barème de l’IR est un sujet passionné. Les oppositions et le gouvernement s’affrontent sur cette question. On se demande si on pourra ou non effectuer cette indexation avant la fin de l’année. C’est une question qui touche directement les finances des citoyens et a des répercussions importantes sur l’économie.
La loi spéciale, qui est un texte simple d’un article, ne permet pas de déposer d’amendements. Le secrétariat général du gouvernement est en train de réfléchir à compléter ce texte de deux ou trois articles, notamment pour augmenter le plafond de l’ACOSS et couvrir les dépenses de santé. Cependant, le directeur de cabinet du Premier ministre a affirmé que l’indexation ne serait pas possible. Pas d’amendement, pas d’indexation.
Les impôts vont-ils augmenter? La réponse est non. Un nouveau projet de loi de finances sera présenté par le futur gouvernement en début d’année. C’est alors que le tir pourra être corrigé et l’indexation du barème pourra être effectuée.
Avant le vote sur la censure, les députés ont voté in extremis le projet de loi de fin de gestion. Ce texte a permis de débloquer un milliard d’euros pour la Nouvelle-Calédonie, de couvrir les coûts de la mobilisation des forces de sécurité et de soutenir l’économie locale. De plus, les primes JO pourront être versées aux agents de la police nationale et de la gendarmerie, et 300 millions seront alloués à l’Ukraine.