Finances
Le dérapage du déficit public : Bruno Le Maire à l’Assemblée
2024-12-12
Le 12 décembre dernier, la commission des finances de l’Assemblée nationale a tenu une audition importante. C’était l’occasion de se pencher sur la situation actuelle des comptes publics et de discuter des causes du dérapage des déficits publics. L’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a été invité à témoigner.

Le contexte et les objectifs de l’audition

Dans le cadre de leurs travaux d’enquête, les députés de la commission des finances se sont penchés sur la situation financière de la France. Le projet de loi spéciale destiné à permettre la continuité du fonctionnement de la France en attendant un budget 2025 a également été examiné. L’audition de Bruno Le Maire a été une étape cruciale dans cette enquête.

En octobre, la commission des finances a obtenu les pouvoirs d’une commission d’enquête pour rechercher les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires. Cette audition a permis de débattre des questions liées à la gestion des finances publiques et de l’impact des politiques économiques passées.

La mission d’information du Sénat précédente avait dénoncé l’“irresponsabilité budgétaire” des gouvernements précédents. Bruno Le Maire a réagi avec force, fustigant “un réquisitoire d’opposants politiques truffé de mensonges, d’approximations et d’affirmations spécieuses”.

L’audience en direct

L’audition de Bruno Le Maire a été suivie en direct vidéo sur une page spécifique. C’était une occasion pour les parlementaires et les citoyens de suivre les débats et de se familiariser avec les questions liées aux finances publiques.

Durant l’audition, Bruno Le Maire a présenté ses vues et a répondu aux questions des députés. Il a abordé les différents aspects de la situation financière, y compris les politiques mises en œuvre et les perspectives à venir.

Les débats ont été animés et ont permis de dégager des éclairages sur les enjeux actuels. La commission des finances a eu l’opportunité de discuter avec un expert du secteur et de se pencher sur les solutions possibles.

Les répercussions et les perspectives

L’audition de Bruno Le Maire a eu des répercussions sur la discussion sur les finances publiques. Il a soulevé des questions importantes sur la gestion des déficits et sur la nécessité de mesures correctives.

Les parlementaires se sont penchés sur les perspectives à court et long terme. Ils ont discuté des stratégies pour réduire les déficits et de manière à assurer la stabilité financière de la France.

Cette audition a également mis en évidence la complexité des questions liées aux finances publiques et la nécessité d’une approche globale et coordonnée. Les débats ont montré que les décisions prises ont des incidences sur le futur de la nation.

La Cor demande révision des mesures financières du PLF 2025
2024-12-12
Dans la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien, le président Patrice Verchère a pris une position claire. Il a transmis et approuvé le vœu de reconsidérer l’effort demandé aux collectivités en raison de la dégradation des finances publiques. Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une contribution importante des collectivités locales, mais les prévisions d’Intercommunalités de France sont particulièrement alarmantes pour la Cor.

Les Mesures Prévues dans le Projet de Loi de Finances 2025

Contribution des Collectivités Locales

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit que les collectivités locales devront contribuer au redressement des finances publiques à hauteur de 5 milliards d’euros. Ajoutées à d’autres mesures, comme la réduction du fonds vert ou la hausse des cotisations à la CNRACL, ce montant atteint les 8 milliards d’euros. Cette contribution est considérée comme excessive par les collectivités locales, qui estiment ne pas être responsables des déficits ou de l’endettement de l’État.

Baisse de la TVA et Autres Mesures

Selon les prévisions d’Intercommunalités de France, la Cor devra subir des pertes importantes en raison de la baisse de 2 points du fonds de compensation de la TVA, soit 100 900 euros. De plus, la non-affectation de la dynamique de la TVA représentera 175 100 euros de perte, et l’augmentation de 4 points de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales fera augmenter les coûts de 139 900 euros. Enfin, la réduction de la Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle représentera une perte de 181 900 euros. Ces mesures financières auront des conséquences significatives pour la Cor et les communes du territoire.

Conséquences sur le Territoire

Les mesures financières prévues dans le projet de loi de finances 2025 entraîneront une hausse du recours à l’emprunt, ce qui affaiblira le tissu d’entreprises bénéficiant de la commande publique. Les services publics seront fragilisés, et les réponses apportées aux besoins des habitants seront réduites. En outre, la possibilité de poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique sera limitée, et les soutiens financiers aux associations seront également réduits. Ces conséquences sont trop graves pour le bassin de vie et les habitants de la Cor.
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“Depuis 2012, 250 milliards d’euros détournés aux collectivités locales”
2024-12-12
Dans une note, des allégations ont été déposées concernant un « hold-up de 250 milliards d'euros » depuis 2012 dans les finances des collectivités locales. Que signifie cela précisément?

Tagline : Découvrez le mystère du « hold-up » des finances des collectivités locales

Baisse des dotations et non-prise en compte de l'inflation réelle

Depuis 2012, la dotation globale de fonctionnement (DGF) des collectivités locales a subi une forte réduction. En particulier, pour les régions, la DGF a même été totalement supprimée. Ceci a eu un impact significatif sur les capacités des collectivités locales de financer leurs activités. En outre, l'absence de prise en compte de l'inflation réelle a aggravé la situation. Les collectivités locales ont dû faire face à une hausse des coûts tout en recevant moins d'aide financière. Cela a entraîné des difficultés pour maintenir les services publics et pour investir dans l'avenir.

Les conséquences sur les services publics

La baisse des dotations et le manque à gagner ont eu des conséquences directes sur les services publics. Par exemple, les collectivités locales ont dû réduire les effectifs des personnels, ce qui a affecté la qualité des services fournis. Ils ont également dû mettre en œuvre des mesures de rigueur budgétaire, telles que la suppression de certains services ou la hausse des taxes et des redevances. Ces mesures ont eu un impact négatif sur la vie des citoyens, qui ont moins accès aux services publics essentiels.

Le rôle des politiques publiques

Les politiques publiques ont un rôle crucial à jouer dans la résolution de ce problème. Il est nécessaire de réexaminer les politiques de financement des collectivités locales et de trouver des solutions pour compenser les pertes subies. Cela pourrait impliquer une augmentation des dotations, une prise en compte plus précise de l'inflation et une réforme des impôts locaux. Les politiques publiques doivent également veiller à ce que les collectivités locales aient les moyens nécessaires pour fournir des services publics de qualité.
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