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Voitures

L'essor Électrique Français : Un Mois d'Octobre Surprenant

2024-11-01

Le marché des voitures électriques en France connaît un mois d'octobre 2024 surprenant, avec un podium 100% français. Derrière cette performance se cache cependant un léger ralentissement, qui soulève des questions sur la solidité de la transition vers l'électrique. Numerama décrypte les chiffres et les tendances de ce mois particulier.

Quand la France Brille sur le Podium Électrique

Un Podium 100% Tricolore, une Première

Le mois d'octobre 2024 a vu un phénomène rare sur le marché des voitures électriques en France : un podium 100% national. Citroën, Peugeot et Renault se sont partagé les trois premières places, une première cette année. Ce résultat témoigne de la montée en puissance des constructeurs français sur ce segment en pleine expansion.

La Citroën ë-C3 Prend la Tête

Après une deuxième place le mois dernier, la Citroën ë-C3 s'impose en tête des immatriculations d'octobre avec 1 712 unités. Bien que son rythme se soit légèrement ralenti par rapport à septembre, Citroën peut savourer cette première place, une performance inattendue pour la marque.

Le Renault Scénic e-tech Grimpe au Classement

Le Renault Scénic e-tech se hisse à la deuxième place avec 1 675 immatriculations, son meilleur mois à ce jour. Bien qu'il puisse encore progresser, ce modèle mérite une attention accrue du public, qui semble de plus en plus séduit par ses qualités.

La Peugeot e-208, Toujours Aussi Populaire

Troisième du classement, la Peugeot e-208 confirme son statut de valeur sûre du marché avec 1 239 immatriculations en octobre. Malgré la concurrence, elle reste la meilleure vente de l'année 2024 avec 22 085 unités sur les dix premiers mois.

Tesla Model Y, Quatrième mais Toujours Convoitée

Bien que reléguée à la quatrième place en octobre avec 1 185 immatriculations, la Tesla Model Y reste une valeur sûre du marché français. Son positionnement haut de gamme lui permet de se maintenir dans le top 5 malgré la montée en puissance des modèles tricolores.

Un Podium Français, Mais un Marché en Léger Repli

Malgré ce beau portrait du podium, le marché des voitures électriques en France a connu un léger repli en octobre 2024. Avec 20 899 immatriculations, soit une baisse de 18% par rapport à octobre 2023, le mois apparaît comme un "lendemain de fête" après les excellents résultats de septembre.

Un Ralentissement Saisonnier, Pas une Crise

Cependant, il serait prématuré de parler d'une crise durable du marché. Les immatriculations ne reflètent que la partie visible de l'iceberg, les commandes encore à traiter par les constructeurs restant importantes. De plus, l'ensemble du marché automobile a reculé de 11% en octobre, dans un contexte de Mondial de l'Automobile qui a relancé les prises de commande.

Des Modèles Phares en Demi-Teinte

Certains modèles habituellement en tête du classement, comme la Fiat 500e, la Tesla Model 3 ou la Dacia Spring, ont connu des immatriculations plus modestes en octobre. Le Peugeot e-3008, quant à lui, peine à décoller malgré une meilleure position au classement.

Des Surprises dans le Top 20

Le classement d'octobre réserve également quelques surprises, avec l'apparition du Volkswagen ID.4 dans le Top 10 après une période de mévente, ou encore la présence du Porsche Macan, un modèle haut de gamme, à la 16ème place.

Un Marché en Pleine Mutation

Au-delà des chiffres, ce mois d'octobre 2024 illustre la mutation profonde que traverse le marché automobile français, avec l'émergence de nouveaux acteurs et la montée en puissance des marques nationales sur le segment électrique. Une transition qui, malgré quelques soubresauts, semble bien engagée.

L'usine Stellantis de Sochaux, en France, se prépare à lancer officiellement sa demi-équipe de nuit le lundi 4 novembre. Bien que cette nouvelle équipe ait déjà commencé à fonctionner depuis le lundi 28 octobre, à faible cadence, afin de former les derniers intérimaires recrutés, l'entreprise s'engage dans une montée en puissance progressive pour assurer une transition en douceur.

Une stratégie de montée en puissance progressive pour garantir la qualité

Une formation approfondie des équipes pour une production de qualité

Selon les déclarations de Jean-Luc Ternet, délégué syndical CFTC, la demi-équipe de nuit a déjà produit une trentaine de véhicules lors de la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre. Cette production à faible cadence permet aux équipes de prendre leurs marques sereinement et de valider les détails techniques du processus de production. La direction du site confirme cette stratégie, soulignant que cette montée en cadence progressive vise à garantir que les équipes soient parfaitement formées et préparées avant d'atteindre une production à pleine capacité.

Une transition en douceur pour assurer la fiabilité du processus

L'introduction d'une demi-équipe de nuit à l'usine Stellantis de Sochaux représente un changement majeur dans l'organisation de la production. Afin d'éviter tout risque de perturbation, l'entreprise a choisi d'adopter une approche prudente et progressive. Cette stratégie permet de s'assurer que tous les aspects techniques et logistiques soient parfaitement maîtrisés avant d'accélérer la cadence. Ainsi, la direction vise à garantir la fiabilité et la qualité de la production, même durant cette phase de transition.

Une adaptation progressive pour le bien-être des équipes

Au-delà des considérations techniques, la mise en place de cette demi-équipe de nuit implique également des ajustements pour les équipes de production. Le passage à un rythme de travail nocturne peut représenter un défi pour le bien-être et la santé des employés. En optant pour une montée en puissance progressive, l'usine Stellantis de Sochaux s'assure que les travailleurs puissent s'adapter progressivement à ce nouvel environnement de travail, favorisant ainsi leur épanouissement et leur engagement à long terme.

Une étape clé dans la stratégie de l'entreprise

L'introduction de cette demi-équipe de nuit s'inscrit dans une stratégie plus large de l'entreprise Stellantis visant à optimiser la production et à répondre à la demande croissante de ses véhicules. Cette décision reflète la volonté de l'entreprise de s'adapter aux évolutions du marché et de renforcer sa compétitivité. En misant sur une montée en puissance progressive, Stellantis démontre son engagement envers l'excellence opérationnelle et la satisfaction de ses clients.

Une opportunité de développement pour les employés

Au-delà des bénéfices pour l'entreprise, la mise en place de cette demi-équipe de nuit représente également une opportunité de développement professionnel pour les employés de l'usine Stellantis de Sochaux. La formation approfondie et l'adaptation progressive à ce nouvel environnement de travail permettront aux équipes d'acquérir de nouvelles compétences et de renforcer leur polyvalence. Cette évolution de l'organisation du travail ouvre ainsi de nouvelles perspectives de carrière et de progression au sein de l'entreprise.

Alors que le débat sur la pollution automobile se concentre principalement sur les émissions de CO2, une menace bien plus insidieuse plane sur notre santé. L'association Agir pour l'Environnement (APE) vient de lever le voile sur un scandale environnemental et sanitaire majeur : la pollution générée par l'usure des pneus.

Une Révélation Choquante sur les Particules Toxiques qui Nous Entourent

Une Pollution Massive et Invisible

Les résultats de l'étude menée par l'APE sont tout simplement stupéfiants. À chaque kilomètre parcouru, nos véhicules libèrent jusqu'à mille milliards de particules microscopiques dans l'environnement. Ces particules, d'une taille variant entre 7 nanomètres et 10 micromètres, sont si fines qu'elles pénètrent profondément dans nos organismes. Pire encore, cette pollution échappe presque totalement aux radars des organismes de contrôle, qui ne détectent que 0,03% de ces émissions. Cela signifie que 99,97% de ces particules toxiques circulent librement dans notre environnement, sans aucune surveillance.

Une Composition Chimique Inquiétante

Derrière ces chiffres alarmants se cache une réalité encore plus troublante : la composition exacte des pneus reste un secret jalousement gardé par l'industrie automobile. Les analyses révèlent pourtant que jusqu'à 50% de la masse d'un pneu est constituée d'additifs chimiques, dont certains sont reconnus comme cancérigènes. L'enquête de l'APE a identifié au moins 25 composés organiques volatils différents dans ces particules, qui contaminent l'air que nous respirons, nos cours d'eau et finissent par intégrer toute la chaîne alimentaire.

Le Paradoxe des Véhicules Électriques

Le cas des véhicules électriques illustre parfaitement le paradoxe de notre quête d'une mobilité plus propre. Considérés comme la solution d'avenir, ces véhicules s'avèrent être de plus gros pollueurs en matière de particules de pneus. Leur poids supérieur accélère l'usure des pneumatiques, au point qu'une Tesla Model Y relâche l'équivalent d'une bouteille plastique d'un litre et demi tous les 150 kilomètres parcourus.

Un Désastre Sanitaire à l'Échelle Nationale

Les chiffres révélés par l'étude de l'APE sont tout simplement vertigineux. Une voiture moyenne perdra entre 17 et 40 kilogrammes de particules de pneus au cours de sa vie, soit l'équivalent de plusieurs dizaines de bouteilles en plastique dispersées dans la nature. Cette pollution invisible mais omniprésente s'accumule partout où les véhicules circulent, transformant silencieusement nos déplacements quotidiens en menace pour la santé publique.

Un Appel à l'Action pour les Autorités

Face à ces révélations, l'APE a décidé de monter au créneau. L'association interpelle directement la ministre de la Transition écologique, exigeant une transparence totale sur la composition des pneus. Cette demande de levée du secret industriel représente un premier pas déterminant vers une prise de conscience collective. Car derrière le silence des industriels se cache peut-être une réalité encore plus sombre : si la composition exacte des pneus reste secrète, c'est probablement que l'industrie a beaucoup à cacher.