Finances
6 mesures radicales de la Grèce pour redresser ses finances publiques
2024-12-02
La Grèce, une nation qui a traversé des périodes de crise et de redressement, nous offre un exemple fascinant. Après avoir touché le fond en 2009 avec un déficit public de 15,22%, elle a mené des réformes et effectué des changements radicaux. Actuellement, avec un déficit de 1,6% en 2023, elle s'est retrouvée dans une position plus solide, mais la dette reste élevée à 163,6% du PIB.

Tagline : Découvrez comment la Grèce a surmonté sa crise budgétaire

Le Déroulement de la Crise de la Dette en Grèce

De 2005 à 2008, l'Etat grec a doublement ses emprunts auprès des banques, atteignant 160 milliards $. En 2008, la déclaration de faillite de Lehman Brothers a eu un impact sur la Grèce. En 2009, le gouvernement a admis que les comptes étaient maquillés et le déficit a atteint 12,7% du PIB. La Commission européenne a alors lancé une procédure pour déficit excessif. Fitch a dégradé la note de la dette et S&P a suivi. En 2010, la Grèce a subi des attaques des marchés financiers et a passé sous surveillance. Un plan d'aide a été proposé avec le FMI et d'autres institutions. En 2011, de nouvelles mesures de rigueur ont été prises et Moody's a passé la note de la Grèce en baisse. En 2012, un plan de rigueur a été annoncé et la dette des banques privées a été effacée. En 2014, la Grèce est revenue sur les marchés financiers. En 2015, Syriza est arrivé au pouvoir et a tenté de renégocier le plan d'aide, mais un référendum a donné un « non ». En 2016, un allègement de la dette a été obtenu.

Les années suivantes ont vu la Grèce continuer de s'efforcer de se redresser. Les économies directes ont été importantes, avec des réductions des salaires des fonctionnaires, une augmentation du temps de travail légal et des plafonds sur les dépenses de santé et de la protection sociale. Les privatisations ont également joué un rôle important, avec la vente de nombreux services et entreprises publiques. La réforme Kallikratis a permis de faire des économies d'échelle et de restructurer les subdivisions territoriales. Enfin, le remboursement prématuré du prêt du FMI a montré la solvabilité de la Grèce.

Les Premières Années de Sauvetage

Les trois années 2011 ont été marquées par des coupes budgétaires importantes et un ralentissement de la dette. Un deuxième plan de sauvetage a été annoncé en 2012, avec une aide de 130 milliards d'euros et l'effacement de la dette privée. Mais en 2015, la gauche radicale avec Syriza a tenté de renégocier la dette, ce qui a causé des tensions. Un troisième plan d'aide a finalement été accepté en 2015.

Malgré ces efforts, le chômage reste un problème, avec un taux de plus de 10% et un pic de 27,8% en 2013. La Grèce continue de s'efforcer de trouver des solutions pour réduire le chômage et stimuler l'économie.

Les Mesures de Privatisation

L'Etat grec a privatisé de nombreux services et entreprises publiques, tels que les principaux ports maritimes, les aéroports secondaires, la compagnie nationale d'énergie, les entreprises de transport et les banques. Ces privatisations ont apporté des recettes et ont permis de réduire les dépenses publiques.

La création d'une agence spéciale, Taiped, a aidé à gérer ces processus de libéralisation. Depuis 2015, des membres observateurs du CA sont nommés par l'Eurozone et la Commission européenne. L'agence est également chargée de privatiser des autoroutes et d'autres entreprises.

Le Programme Kallikratis

Depuis 2010, la Grèce a pensé à faire des économies d'échelle en fusionnant des écoles et en réformant les subdivisions territoriales. La réforme Kallikratis a permis de passer de 1,034 communes à 370, de 54 nomes à 74 districts et de 13 périphéries à 7 diocèses décentralisées. Le nombre d'élus payés a diminué de moitié et 60% des salaires ont été économisés. Les élections municipales ont également changé de fréquence.

Cette réforme a permis d'améliorer l'efficacité de la fonction publique et de réduire les dépenses publiques.

Le Remboursement Prématuré du Prêt du FMI

Même si l'échéance du remboursement du prêt du FMI était en 2024, la Grèce l'a déjà effectué en 2022. Elle a réussi à convaincre le FESF et le mécanisme européen de stabilité de la solvabilité de ses finances. La Grèce a également retrouvé une bonne note de notation, passant de C en 2013 à Ba1 en 2023.

Les finances de l'université Jean Monnet : déficit qui s'accroît en 2025
2024-12-02
Dans le monde universitaire actuel, l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne se trouve confrontée à de sérieuses situations budgétaires. Le président Florent Pigeon a adressé un communiqué interne aux personnels, dénonçant les coupes budgétaires attendues de la part de l’État. Cette université, comme de nombreuses autres, traverse une période de tensions et d’incertitudes.

«Le Projet de Budget 2025 : Un Recul pour l’Université»

Le projet de budget 2025 du gouvernement, s’il est adopté, marquerait un recul significatif de l’accompagnement de l’État aux missions fondamentales de l’Université. La sous dotation en moyens de nombreuses universités, y compris celle de Jean Monnet, s’est aggravée. De plus, depuis 2023, une partie des mesures salariales de l’État est prise en charge sur le budget propre de l’Université, ce qui aggrave la situation. L’inflation a également considérablement augmenté le coût de fonctionnement des établissements.De 3,5 M€ en 2024, le surcoût budgétaire lié aux chocs budgétaires et aux mesures salariales a atteint 5,6 M€ en 2025. Ce surcoût n’a pas été compensé par l’État, et l’Université doit le prendre en charge. La politique de gestion rigoureuse et la dynamique de ressources propres doivent permettre de limiter le déficit, mais les perspectives pour l’année 2025 sont sombres.

«Les Chocs Budgétaires et Leur Impact»

Les chocs budgétaires liés à la hausse du coût du gaz et de l’électricité, ainsi que aux mesures salariales décidées par l’État, représentent un surcoût budgétaire important. En 2024, ce surcoût était de 3,5 M€, mais en 2025, il s’est accru à 5,6 M€. L’État n’a pas compensé cette augmentation, ce qui met l’Université en difficulté.De plus, la décision de transférer aux universités la charge liée au relèvement du taux de cotisation employeurs de la fonction publique d’État représente une charge supplémentaire de 1,8 M€. Ces chocs budgétaires, combinés aux diverses réformes qui n’ont pas été accompagnées de financements adéquats, ont une incidence significative sur l’Université.

«La Politique de Gestion et Les Perspectives»

La politique de gestion rigoureuse de l’Université et la dynamique de ressources propres sont essentielles pour tenter de limiter le déficit. En fin d’année 2024, l’Université a réussi à limiter le déficit à un niveau inférieur à 3,5 M€, mais les perspectives pour 2025 sont beaucoup plus sombres.Les orientations du gouvernement pour 2025 ne sont pas favorables, et l’Université doit faire face à un niveau de difficultés considérable. Cependant, l’Université continue de s’efforcer de trouver des solutions pour gérer sa situation budgétaire et assurer le fonctionnement de ses missions fondamentales.
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Le Fonds monétaire international approuve la troisième revue du programme de 3 milliards de dollars du Ghana (Ghana)
2024-12-02
Le Fonds monétaire international joue un rôle crucial dans la gestion des finances des pays. Dans le cas du Ghana, la troisième revue du programme de prêt de 3 milliards de dollars a été approuvée. C'est une nouvelle qui a l'attention des décideurs et des citoyens.

Le déboursement immédiat et ses conséquences

Le déboursement immédiat d’environ 360 millions de dollars est une étape importante pour le Ghana. Cela permettra de financer des projets d'infrastructure, de développement économique et de lutte contre la pauvreté. Ces projets auront un impact positif sur la société Ghanaienne et contribueront à son développement à long terme.

En outre, le déboursement va aider le Ghana à honorer ses engagements envers les créanciers internationaux. C'est une étape importante pour la réputation du pays sur le plan financier et économique.

Les avantages du programme de prêt

Le programme de prêt du Fonds monétaire international apporte plusieurs avantages pour le Ghana. D'abord, il permet d'accéder à des fonds nécessaires pour financer des projets d'importance stratégique. Ces projets auront un impact positif sur la croissance économique et la création d'emplois.

Ensuite, le programme de prêt va aider le Ghana à améliorer sa gestion financière et à mettre en place des politiques économiques durables. Cela va contribuer à la stabilité financière du pays et à la prévention des crises.

Les perspectives pour le Ghana

Les approbations successives du programme de prêt du Fonds monétaire international donnent des perspectives optimistes pour le Ghana. Avec les fonds mis à disposition, le pays peut poursuivre son développement économique et améliorer la vie des citoyens.

Cependant, il est important de noter que le Ghana devra respecter les conditions du programme de prêt et mettre en œuvre des politiques économiques responsables. Sinon, il pourrait se trouver dans une situation difficile à l'avenir.

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