Le projet et son impact
Hugues Brun a vaguement su du projet, mais c'est seulement en lisant le détail dans La Nouvelle République qu'il a compris la situation. Son élégante Suédoise, achetée de seconde main, est immatriculée en 1996 et sera désormais refoulée à la frontière de la ville. Il a fait ses études à Tours et aime y retourner, mais à partir de janvier, il ne pourra plus le faire. Il a même envisagé de laisser son véhicule dans un parking relais hors du périmètre de la zone à faible émission.
Depuis que sa Saab n'est plus la bienvenue en ville, Hugues Brun a envisagé plusieurs solutions. Il est trop attaché à sa voiture pour la vendre et le coût des véhicules d'occasion est élevé. Pour ses achats en ville, il pourrait se tourner vers Saumur, qui est presque à la même distance que Tours. S'il veut aller à Tours, il peut prendre le bus, mais il n'y en a pas à toute heure. Il a même regardé le train à Langeais pour rejoindre la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Il a également étudié la possibilité de basculer sa voiture en véhicule de collection, car ces derniers bénéficient d'une dérogation.
Le point de vue politique
En tant que « porte-parole de cette France périphérique », Hugues Brun s'exprime avec force. Il estime que c'est nos véhicules de campagne qui sont stigmatisés, ceux que l'on tire jusqu'au bout parce qu'on n'a pas l'argent pour en changer. Pour ce maire d'une commune rurale éloignée des grandes villes, la zone à faible émission « vient remettre une couche sur un sentiment d'exclusion ». Il dénonce une mesure qu'il pense être « de l'écologie punitive ».
Il entend porter cette voix prochainement jusqu'à la préfecture. Il envisage de décliner l'invitation à la cérémonie des vœux car son véhicule sera interdit dans la Métropole le 10 janvier. Il ne pourra donc pas y venir. C'est une situation qui lui cause beaucoup de peine et il estime que la Métropole ne prend pas assez en compte les besoins des habitants ruraux.
Tagline : Découvrez les évolutions des réservations de véhicules d'occasion
Le Nombre de Voitures d'Occasion en Stock
Selon Autobiz, le nombre de voitures d'occasion en stock a augmenté de 1,6 %. En novembre 2024, il y avait 415 669 véhicules sur les parcs des distributeurs. C'est une légère hausse par rapport au mois précédent. Bien que le niveau global reste au plus bas par rapport à la moyenne de 475 362 unités depuis le début 2024, cela pourrait marquer le début d'une nouvelle ère avec une offre plus importante de voitures d'occasion.En effet, les échéances de contrats locatifs et les retours de véhicules pourraient contribuer à cette augmentation. C'est un signe encourageant pour les consommateurs et les distributeurs.La Rotation du Stock
Le baromètre d'Autobiz indique que la rotation du stock est en bonne santé. Les distributeurs ont réalisé leur deuxième meilleure performance commerciale depuis janvier 2023 et disposent seulement de deux mois de travail potentiels à leur disposition. La moyenne annuelle actuelle est de 2,6 mois.Cela signifie que les distributeurs ne sont pas forcément obligés de se montrer trop agressifs dans les tarifs. En fait, Autobiz constate que, en moyenne, les voitures d'occasion proposées à la vente se trouvent 335 euros sous la valeur recommandée en octobre, contre 350 euros en septembre.Cela montre que, malgré l'augmentation des réserves, les distributeurs restent prudents et veillent à maintenir un niveau de prix raisonnable.Les Campagnes Promotionnelles
Malgré les campagnes promotionnelles mises en place, les stocks de voitures d'occasion de moins de sept ans semblent reprendre en densité. Cela indique que les consommateurs sont de plus en plus intéressés par les véhicules d'occasion.Les distributeurs ont réussi à attirer les consommateurs avec leurs offres et leurs campagnes. Cela est un signe positif pour l'industrie automobile et pourrait conduire à une augmentation des ventes dans les mois à venir.En conclusion, le baromètre mensuel d'Autobiz révèle des évolutions intéressantes dans le secteur des véhicules d'occasion. Les réserves augmentent, la rotation est en bonne santé et les consommateurs semblent de plus en plus intéressés. C'est un moment prometteur pour l'industrie automobile.