À cause de la censure du Budget 2025, les retraités ont été touchés. L'indexation des retraites, qui était censée entrer en vigueur au 1er janvier 2025, a été reportée. L'ancien Premier ministre Michel Barnier avait voulu reporter l'indexation sur l'inflation du 1er janvier au 1er juillet 2025, dans le but d'obtenir quatre milliards d'euros d'économies. Cependant, malgré des efforts pour conclure un accord au Sénat, le gouvernement Barnier est tombé et la désindexation partielle des pensions n'a pas pu être appliquée.
Cette absence de budget 2025 a des conséquences directes sur les finances publiques. Selon le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, les pensions de base des retraités augmenteront de 2,2% en janvier 2025, mais la facture pour l'État sera élevée : environ «6,5 milliards d'euros». C'est bien plus que les économies escomptées dans le projet de budget de la Sécurité sociale.
Pour les retraités, cette situation a des conséquences positives. Un ancien salarié du privé avec une pension de 1 400 euros net par mois (980 euros de retraite de base) verra sa retraite augmenter de 21,6 euros. Un ancien fonctionnaire avec la même retraite (1 372 euros de pension de base) verra sa pension augmenter de 30,2 euros. C'est une bonne nouvelle pour eux.
Mais pour l'État, les coûts sont élevés. Les finances publiques doivent supporter cette augmentation des pensions, ce qui a des répercussions sur son budget. C'est une situation complexe qui nécessite une attention particulière.