En cette période de changements politiques, la fiscalité française pour l'année 2025 se trouve dans une situation inhabituelle. Le projet de loi de finances pour 2025 a été rejeté le 4 décembre 2024, entraînant la chute du gouvernement Barnier. Pour maintenir la continuité des services publics, une loi spéciale a été adoptée le 20 décembre 2024. Cette loi permet au gouvernement démissionnaire de poursuivre la perception des impôts existants et d'émettre des emprunts pour couvrir les besoins financiers. En attendant l'adoption d'un nouveau projet de loi de finances, la situation fiscale reste inchangée par rapport à 2024, ce qui peut avoir des implications importantes pour les contribuables.
L'examen du projet de loi de finances pour 2025 a été interrompu suite à la chute du gouvernement Barnier en décembre 2024. Cet événement exceptionnel a conduit à l'adoption d'une loi spéciale le 20 décembre 2024, visant à assurer la continuité des services publics. Cette loi autorise le gouvernement à percevoir les impôts existants et à émettre des emprunts pour couvrir les besoins financiers. Elle ne contient aucune mesure fiscale nouvelle, car celles-ci ont été jugées irrecevables par le Conseil d'État, conformément à la Constitution. Ainsi, le gouvernement Bayrou est actuellement habilité à lever l'impôt dans les mêmes conditions qu'en 2024, créant un statu quo fiscal temporaire.
Le statu quo fiscal actuel signifie que les règles fiscales de 2024 restent en vigueur jusqu'à l'adoption d'un nouveau projet de loi de finances. Cette situation peut entraîner certaines conséquences pour les contribuables. Par exemple, le barème de l'impôt sur le revenu n'est pas indexé sur l'inflation, et certains avantages fiscaux, tels que l'abattement sur les plus-values de cession de titres par les dirigeants partant à la retraite, ont pris fin le 31 décembre 2024. De plus, le taux du prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les revenus mobiliers perçus en 2024 reste stable, et des taxes prévues dans le projet initial de loi de finances n'ont pas été mises en place.
Bercy a annoncé ses intentions concernant le futur projet de loi de finances pour 2025. Le gouvernement souhaite reconduire plusieurs dépenses fiscales qui étaient en vigueur en 2024, notamment le crédit d'impôt collection, l'exonération d'impôt sur les sociétés pour les établissements scientifiques, et la réduction d'impôt Loc’Avantages. Des mesures en faveur des exploitations agricoles sont également envisagées, comme l'accroissement du cheptel bovin et l'incitation à la transmission des exploitations aux jeunes agriculteurs. En outre, le gouvernement veut appliquer le Pilier 2 de la réforme de l'imposition des bénéfices des multinationales et renforcer la retenue à la source sur les salaires versés aux personnes non-résidentes en France.
Au vu des annonces de Bercy et de la situation actuelle, il est clair que le gouvernement cherche à apporter de la stabilité et de la prévisibilité dans le domaine fiscal pour 2025. Les mesures proposées visent à soutenir certaines activités économiques tout en maintenant la continuité des services publics. L'adoption d'un nouveau projet de loi de finances devrait intervenir au cours du premier trimestre 2025, sauf en cas de nouvelles complications politiques. Les contribuables devront donc être attentifs aux développements futurs afin de s'adapter aux éventuelles modifications fiscales.
Le Premier ministre Keir Starmer a dû défendre vigoureusement sa ministre des finances, Rachel Reeves, lors d'une journée marquée par des interrogations sur la gestion économique du pays. Alors que Starmer souhaitait mettre l'accent sur l'ambition de transformer la Grande-Bretagne en un leader mondial de l'intelligence artificielle, il s'est retrouvé confronté à des questions répétées concernant la confiance qu'il accorde à Reeves et la direction économique du gouvernement. Malgré une série de défis économiques, dont une augmentation continue des coûts d'emprunt et une volatilité des marchés, Starmer a exprimé une confiance indéfectible en Reeves, affirmant son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour stimuler la croissance économique.
Au cours d'une journée tumultueuse, le Premier ministre britannique a été contraint de se concentrer sur des questions économiques pressantes plutôt que sur son discours préparé. Dans un contexte où les coûts d'emprunt ont augmenté pour la sixième journée consécutive, et où la livre sterling a chuté face au dollar, Starmer a dû répondre à des critiques croissantes concernant la politique économique de son gouvernement. La ministre des finances, Rachel Reeves, a été particulièrement ciblée, notamment pour sa visite en Chine pendant un week-end de turbulences financières. Cependant, Starmer a maintenu une position solide, soutenant fermement Reeves tout en reconnaissant les défis auxquels elle est confrontée. Il a également souligné l'importance de respecter les règles budgétaires établies par le gouvernement, tout en promettant de poursuivre des réductions de dépenses impitoyables là où cela sera nécessaire. Ce défi économique intervient alors que le gouvernement espère stimuler la croissance pour gagner la confiance des électeurs avant les prochaines élections.
Dans cette période difficile, la volonté du gouvernement de faire de la Grande-Bretagne une puissance mondiale en intelligence artificielle pourrait être cruciale pour redynamiser l'économie et atténuer les critiques actuelles. Les plans de réforme proposés visent à créer un environnement propice à l'innovation technologique, ce qui pourrait offrir une nouvelle perspective positive pour le pays.
En tant que lecteur, on ne peut que constater l'ampleur des défis auxquels le gouvernement britannique est confronté. Toutefois, la volonté de Starmer de rester fidèle à ses engagements budgétaires, malgré les pressions externes, témoigne d'un leadership résolu. L'avenir dira si ces mesures permettront de stabiliser l'économie et de réaliser les ambitions de croissance du gouvernement.
Dans un contexte de restrictions budgétaires, les citoyens s'interrogent sur la véritable source du financement des projets municipaux. Michel Peyrat souligne l'importance de clarifier que ces investissements proviennent en réalité des impôts des contribuables. Parallèlement, Patrick Hamel propose une réduction des structures administratives locales pour améliorer l'efficacité, tandis qu'Alain Gagnereault met en lumière le problème de l'absentéisme dans les collectivités territoriales.
Même si les panneaux publicitaires vantent souvent les mérites des investissements réalisés par diverses collectivités, il est essentiel de comprendre que ces fonds proviennent directement des poches des citoyens. Les messages devraient plutôt mettre en avant la contribution des habitants à travers leurs impôts, ce qui permettrait une meilleure compréhension de l'origine des ressources utilisées pour ces projets.
Les sommes collectées via l'impôt sur le revenu, la taxe foncière et la TVA sont considérables. En 2024, l’État prévoit d’encaisser plus de 93 milliards d’euros d’impôts sur le revenu, 29 milliards de taxe foncière et 108 milliards de TVA. Ces chiffres montrent clairement que les infrastructures ne sont pas financées gratuitement, mais grâce aux contributions des citoyens. Il serait donc plus pédagogique et honnête d'informer les citoyens que leur participation financière a permis ces réalisations. Cela pourrait également contribuer à améliorer la perception négative des impôts.
Pour optimiser l'administration locale, Patrick Hamel propose de simplifier la structure administrative en supprimant les communautés de communes, ce qui pourrait réduire les coûts opérationnels et l'emploi superflu. Cette mesure vise à créer une administration plus efficace et moins onéreuse pour les citoyens.
En outre, Alain Gagnereault attire l'attention sur le taux élevé d'absentéisme dans les collectivités territoriales, qui est trois fois supérieur à la moyenne nationale. Ce phénomène n'est pas lié à des problèmes de santé, mais plutôt à une carence de management. L'introduction d'un cadre compétent dans chaque service pourrait réduire significativement l'absentéisme et améliorer la productivité. De plus, reconnaître les efforts des employés dévoués et gérer correctement les individus moins performants peut grandement améliorer l'environnement de travail.