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L'Iran affirme sa détermination à riposter contre toute agression d'Israël et des États-Unis
2024-11-02
Longtemps en retrait dans la guerre au Proche-Orient, l'Iran ne recule plus depuis qu'il y est entré. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis samedi de répondre à toute attaque d'Israël et de son allié, les États-Unis.

Une réponse ferme et puissante à toute agression

Une menace de représailles contre les "ennemis"

L'ayatollah Khamenei a affirmé que "les ennemis, tant les États-Unis que le régime sioniste, doivent savoir qu'ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l'Iran, la nation iranienne et le front de la résistance" contre Israël. Cette déclaration intervient alors que les États-Unis annoncent de nouveaux déploiements militaires au Moyen-Orient pour "la défense d'Israël". L'Iran, qui ne reconnaît pas l'État d'Israël, fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Le soutien aux mouvements pro-iraniens dans la région

Le guide suprême faisait allusion aux mouvements soutenus par Téhéran dans la région, comme le Hamas palestinien, le Hezbollah au Liban, les rebelles houthis au Yémen ou encore des groupes armés irakiens. L'Iran cherche à étendre son influence dans la région, ce qui est perçu comme une menace par Israël et les États-Unis.

Une réponse "ferme, réfléchie et puissante" à toute nouvelle agression

Le porte-parole des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du pays, le général Ali Mohammad Naïni, a affirmé que l'Iran allait riposter contre "un nouvel acte vicieux" d'Israël, en référence à l'attaque du 26 octobre. Selon lui, "la réponse à la nouvelle agression de l'ennemi sera donnée de manière ferme, réfléchie et puissante, et dépassera la compréhension de l'ennemi".

Une guerre de l'ombre contre l'influence iranienne

L'État israélien se livre depuis des années à une guerre de l'ombre contre l'influence de l'Iran dans la région. Le 26 octobre, l'armée israélienne a pour la première fois admis publiquement qu'elle avait attaqué des cibles militaires sur le territoire iranien, lors d'une opération de représailles après des tirs de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre.
La COP16 sur la biodiversité : Un échec retentissant qui souligne les défis persistants du financement de la protection de la nature
2024-11-02
La COP16 sur la biodiversité, qui s'est tenue du 21 au 29 octobre à Cali en Colombie, s'est achevée sans qu'un accord de financement n'ait été trouvé. Malgré les efforts déployés, les négociations ont été interrompues en raison du départ prématuré de nombreux délégués, laissant la conférence sans quorum. Cet échec souligne les défis persistants dans la mobilisation des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux fixés il y a deux ans à Montréal afin de préserver la biodiversité mondiale d'ici 2030.

Une opportunité manquée de financer la protection de la nature

L'objectif ambitieux de 200 milliards de dollars par an reste hors de portée

Avant la COP16, l'espoir était grand de parvenir à un accord sur le financement de la feuille de route pour sauver la nature. Les pays s'étaient engagés à porter les dépenses mondiales à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030, dont 30 milliards de dollars d'aide des pays riches. Malheureusement, les négociations sur ce sujet explosif ont révélé des positions toujours aussi figées entre les différents pays. La présidence colombienne proposait la création d'un nouveau fonds pour la nature, mais cette initiative a été rejetée par les pays développés, réticents à la multiplication des fonds multilatéraux d'aide au développement.

Le départ prématuré des délégués a mis fin aux discussions

Après de longues heures de débats nocturnes, les délégués ont finalement dû quitter la conférence pour prendre leur vol, laissant les négociations sans quorum. La présidente colombienne du sommet, Susana Muhamad, a dû constater l'échec, malgré les efforts déployés pour trouver un compromis sur le financement.

Un manque de volonté politique pour sauver la nature

Cet échec de la COP16 sur la biodiversité souligne le manque de volonté politique des pays pour mobiliser les ressources nécessaires à la protection de la nature. Alors que les objectifs ambitieux fixés il y a deux ans à Montréal semblaient à portée de main, les divergences entre les pays ont une nouvelle fois empêché l'adoption d'un accord de financement. Cette situation met en lumière les défis persistants dans la coordination internationale pour relever ce défi environnemental majeur.

Des avancées limitées sur d'autres sujets

Malgré cet échec retentissant, la présidence colombienne se félicite d'avoir obtenu l'adoption de certaines décisions, notamment un statut renforcé pour les peuples autochtones dans les COP biodiversité, la reconnaissance des "afrodescendants" et la mise en place d'un fonds multilatéral pour partager les bénéfices tirés du génome numérisé de plantes et d'animaux. Bien que ces avancées soient positives, elles restent limitées au regard de l'ampleur des enjeux liés à la préservation de la biodiversité mondiale.
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La COP16 sur la biodiversité : un échec retentissant, mais des avancées encourageantes
2024-11-02
La 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la biodiversité (COP16), qui s'est ouverte le 21 octobre dernier, s'est achevée sur un échec retentissant ce samedi 2 novembre à Cali, en Colombie. Malgré les efforts de la présidence colombienne, les négociations sur le financement de la feuille de route pour stopper la destruction de la nature d'ici 2030 ont échoué, laissant un goût amer aux participants.

Un échec cuisant pour l'avenir de la planète

L'échec des négociations sur le financement

Les négociations sur le financement de la feuille de route pour sauver la nature ont été au cœur des débats de la COP16. La présidence colombienne proposait la création d'un nouveau fonds pour la nature, mais cette proposition a été rejetée par les pays riches, qui refusent la multiplication des fonds multilatéraux d'aide au développement. Après de longues heures de négociations, les pays n'ont pas réussi à s'entendre sur un mécanisme de financement, mettant en péril l'atteinte de l'objectif de 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour préserver la biodiversité.

L'échec du mécanisme de suivi

Outre le financement, les négociations ont également achoppé sur la mise en place d'un mécanisme de suivi, censé assurer que les pays remplissent leurs engagements pris il y a deux ans à Montréal pour sauver la nature. Cet échec compromet la capacité de la communauté internationale à tenir ses promesses et à s'assurer que les efforts consentis sont réellement mis en œuvre.

Un processus onusien fragilisé

La suspension de la plénière de clôture, faute de quorum, a été un coup dur pour la présidence colombienne, qui s'était beaucoup investie dans l'organisation de cette COP16. Susana Muhamad, la présidente du sommet, a reconnu que cet échec "rend plus faible et plus lent le potentiel" du processus onusien, pourtant essentiel pour remédier à la crise de la nature qui menace la prospérité de l'humanité.

Des avancées malgré tout

Malgré cet échec retentissant, la présidence colombienne se félicite d'avoir obtenu l'adoption de décisions importantes, comme le renforcement du statut des peuples autochtones dans les COP biodiversité, la reconnaissance des "afrodescendants" et la mise en place d'un fonds multilatéral pour partager les bénéfices tirés du génome numérisé de plantes et d'animaux. Ces avancées, bien que modestes, témoignent de la volonté de certains pays de faire progresser la protection de la biodiversité.

Un appel à l'action pour la COP15

Alors que la COP15 sur la biodiversité se tiendra en décembre 2022 à Montréal, cet échec de la COP16 sonne comme un avertissement. Les pays doivent impérativement trouver un accord sur le financement et le suivi des engagements pour sauver la nature, sous peine de compromettre gravement l'avenir de notre planète. L'heure est à l'action, et les dirigeants mondiaux devront faire preuve d'un engagement sans faille pour relever ce défi crucial pour l'humanité.
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