Malgré les efforts massifs de déstabilisation de la Russie, la présidente pro-européenne Maia Sandu a été réélue dimanche 3 novembre avec 55,36% des voix. Cette victoire est une véritable leçon de démocratie pour la Moldavie, qui a su résister aux manœuvres d'ingérence du Kremlin.

Une élection sous haute tension, marquée par les tentatives de déstabilisation

Des moyens financiers colossaux déployés par la Russie

Les réseaux du Kremlin ont déployé des moyens financiers colossaux pour tenter de faire élire leur candidat, Alexandr Stoianoglo. Selon les révélations de la police moldave, l'oligarque Ilan Shor, proche de Moscou, a dépensé 36 millions d'euros pour payer ses "militants" et acheter des votes. En comparaison, le parti de Maia Sandu n'a dépensé que 700 000 euros pour sa campagne. Cette disproportion des moyens financiers montre l'ampleur de l'ingérence russe dans cette élection.

Des tentatives de déstabilisation à grande échelle

À l'approche du scrutin, la tension était palpable en Moldavie. Des personnalités publiques et des citoyens anonymes ont reçu des appels et messages menaçants, probablement orchestrés par la Russie, pour les enjoindre à voter pour Stoianoglo. Des fausses alertes à la bombe ont également été lancées dans les bureaux de vote en Europe occidentale, dans le but d'empêcher la diaspora, jugée acquise à Maia Sandu, de voter.

Un afflux massif d'électeurs venus de Russie

Le jour du vote, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des avions remplis de Moldaves installés en Russie qui décollaient de Moscou ou de Saint-Pétersbourg pour aller voter à Minsk, Bakou ou Istanbul. Cette opération, probablement orchestrée par le Kremlin, visait à contourner l'ouverture de seulement deux bureaux de vote pour la diaspora en Russie. L'affluence était également massive dans les bureaux destinés aux habitants de la Transnistrie, région séparatiste contrôlée par des avatars du Kremlin.

Une victoire de la présidente malgré les obstacles

Malgré ces tentatives de déstabilisation, Maia Sandu a finalement remporté une victoire éclatante, avec 55,36% des voix. Cette victoire est notamment due au vote massif de la diaspora, qui a voté à plus de 82% pour la présidente sortante. Sur le territoire moldave, Maia Sandu a également réussi à s'imposer, mais de justesse, avec 51% des suffrages.

Une leçon de démocratie pour la Moldavie

Dans son discours de victoire, Maia Sandu a salué "une leçon de démocratie digne de figurer dans les livres d'histoire". Cette élection a en effet montré la force de l'unité et de l'engagement des Moldaves pour un avenir européen. Malgré les obstacles, la démocratie a triomphé de toutes les interférences et manœuvres du Kremlin.

Un défi majeur pour les législatives à venir

Cependant, la Moldavie reste profondément divisée, avec un nord et un sud fidèles aux candidats proches de Moscou, et un centre acquis aux pro-européens. Le plus grand défi se tiendra lors des élections législatives de l'été 2025, qui décideront une fois de plus de l'avenir géopolitique du pays. Maia Sandu devra alors s'appuyer sur sa victoire pour poursuivre son projet de rapprochement avec l'Europe.

Dans la nuit du dimanche 4 novembre, la ville de Tarragone, en Catalogne, a été frappée par des pluies diluviennes qui ont transformé les rues en véritables rivières. Les autorités ont dû déclencher l'alerte et restreindre les déplacements, tandis que les services d'urgence se mobilisent pour porter secours aux habitants. Cette nouvelle vague d'intempéries s'ajoute aux récentes inondations qui ont déjà fait de nombreuses victimes dans la région.

Des pluies torrentielles qui paralysent la Catalogne

Une nuit cauchemardesque pour Tarragone

Tarragone, ville côtière située au sud de la Catalogne, a été durement touchée par les intempéries dans la nuit du dimanche 4 novembre. Selon les médias locaux, il est tombé près de 100 mm de pluie en quelques heures, soit plusieurs semaines de précipitations en un laps de temps très court. Les rues de la ville se sont rapidement transformées en véritables rivières, submergeant les parkings et bloquant de nombreuses voitures. Face à cette situation d'urgence, les autorités ont dû déclencher une alerte et restreindre les déplacements, à l'exception des services essentiels.

Une situation critique à Valence

À quelque 250 km au sud de Tarragone, la ville de Valence a également été frappée par des intempéries hors normes les 30 et 31 octobre derniers. Bien que la vigilance rouge ait été levée, des opérations de pompage sont encore en cours pour évacuer l'eau qui a envahi les rues. Le bilan humain est déjà très lourd dans la région, avec plus de 200 morts dénombrés jusqu'à présent. Les autorités craignent que le retrait de l'eau ne révèle de nouveaux cadavres, venant ainsi alourdir le triste décompte des victimes.

Une mobilisation des services d'urgence

Face à cette situation critique, les services d'urgence se sont rapidement mobilisés pour porter secours aux habitants de Tarragone. Sur les réseaux sociaux, ils ont appelé la population à se protéger en attendant leur arrivée, précisant que la ville étant très étendue, il leur faudrait du temps pour intervenir dans toutes les rues. Malgré les efforts déployés, les dégâts matériels sont importants, avec de nombreuses voitures bloquées et des parkings complètement submergés.

Des prévisions météorologiques alarmantes

Dès dimanche soir, les météorologistes avaient mis en garde contre l'arrivée imminente de pluies torrentielles. Joanna Ivars, responsable de la météorologie pour la chaîne La Sexta, avait ainsi prévenu en direct à la télévision que les inondations étaient causées par de fortes tempêtes en provenance de la mer, représentant un risque important pour la région. Face à ces prévisions alarmantes, les autorités ont pris les mesures nécessaires pour protéger la population, en déclenchant une alerte et en restreignant les déplacements.

Des dégâts matériels considérables

Les images diffusées sur les réseaux sociaux témoignent de l'ampleur des dégâts causés par ces pluies diluviennes à Tarragone. Les rues de la ville balnéaire se sont transformées en véritables rivières, submergées par les eaux. De nombreux parkings ont été inondés, piégeant de nombreuses voitures. Les services d'urgence ont dû intervenir pour porter secours aux habitants et sécuriser les zones les plus touchées. Bien que le bilan humain ne soit pas encore connu, les dommages matériels sont considérables et nécessiteront des efforts de reconstruction importants.

Une situation qui s'aggrave dans la région

Cette nouvelle vague d'intempéries s'ajoute aux récentes inondations qui ont déjà frappé la région de Valence, faisant de nombreuses victimes. Alors que le bilan humain est déjà très lourd, avec plus de 200 morts dénombrés, les autorités craignent que le retrait de l'eau ne révèle de nouveaux cadavres. Cette situation critique met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de gestion des risques face à l'intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, conséquence du changement climatique.