Les Girondins, face aux Herbiers et dans le contexte de la Coupe de France, se trouvent dans une situation importante. Ils sont en train de préparer leur cinquième match de cette saison, et cette fois, c'est à domicile, au stade Sainte-Germaine du Bouscat. Cependant, ils ont connu des difficultés antérieures avec la mobilité de leurs supporters.Le Dilemme Financier
Le FCGB avait la possibilité de recevoir au Matmut Atlantique, son stade habituel, mais avait prévu une faible affluence. L'affiche n'était pas attrayante, et les premiers tours de Coupe n'engendrent généralement pas autant d'intérêt que le championnat. Avec des coûts d'organisation élevés (40 000 euros minimum), le club était confronté à la possibilité d'une perte d'environ 30 000 euros. C'est un défi pour un club en redressement judiciaire, où chaque euro compte.
Les Finances et la Coupe de France
Vu les finances bordelaises, un bon parcours en Coupe de France est crucial. En ayant atteint le huitième tour, les Girondins ont déjà gagné 12 000 euros, et cela passerait à 25 000 euros en cas de qualification pour les 32e de finale dimanche. Pour un club de N2, atteindre le dernier carré serait un exploit. Côté sportif, la Coupe a permis à l'entraîneur Bruno Irles de gérer les charges de travail de son effectif. Il a pu intégrer des joueurs en manque d'automatismes ou de rythme.
Des éléments initialement recrutés pour la réserve, comme Bahassa ou Ranem, ont profité de cette occasion pour se faire remarquer. L'attaquant Andy Carroll, dispensé lors des tours précédents, devrait être titulaire.
Le Principe de la Concentration
La compétition reste une quête secondaire pour le club. « On commence tous les matchs pour les gagner, » prévient le directeur sportif John Williams. « Mais il ne faut pas se tromper de combat : ce qui sauvera le club, c'est la remontée en championnat. » Bruno Irles confirme : « Il ne faut pas s'éparpiller. Je sais où il faut aller. » Les suspensions de trois joueurs avant ce match ne sont pas le fruit du hasard et soulignent la nécessité de se concentrer.
Le curseur est difficile à placer, entre la dynamique générée par les qualifications et le risque de blessures ou de fatigue. « Je suis suffisamment objectif pour savoir qu'on ne va pas gagner cette coupe. Mais on aimerait pouvoir offrir au moins un match à nos supporters, » sourit Bruno Irles. Si ils passent l'obstacle dimanche, ils devront scruter le tirage au sort et espérer jouer une Ligue 1.