Finances
Chute du gouvernement de Barnier : les agences mettent en garde sur les finances publiques
2024-12-05
Le 5 décembre 2024, des événements importants ont marqué l'économie française. Moody’s et S&P ont respectivement émis des avertissements sur les défis budgétaires qui pèsent sur le pays. Michel Barnier, le Premier ministre, a quitté la tribune de l’Assemblée nationale, suscitant des réactions dans le monde financier.

Les avis des agences de notation

Moody’s : Un événement négatif pour le crédit

Moody’s estime que la chute du gouvernement de Michel Barnier est un événement négatif pour le crédit de la France. Selon leur communiqué, cet événement réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques et contribue à une prime de risque plus grande pour les marchés, ainsi qu’un coût de la dette plus élevé. L’agence souligne que le vote de censure du gouvernement mercredi soir par les députés reflète l’environnement politique fracturé du pays et aggrave les défis budgétaires qui attendent le prochain gouvernement. Un nouveau Premier ministre aura des chances de faire face aux mêmes difficultés que Michel Barnier a rencontrées. Actuellement, on s’attend à ce que le déficit annuel du pays atteigne 6,3% du PIB en 2024, 5,3% en 2025 et 4,7% en 2026, bien au-dessus des plafonds de l’Union européenne.

S&P : Complicité pour la perspective budgétaire

S&P estime que la possibilité qu’un projet de budget amendé pour 2025 soit validé avant la fin de 2024 est faible. A ce stade, le scénario le plus probable est que les autorités aient recours à une loi spéciale. Cependant, l’agence souligne les atouts de la France, telles que la diversité de son économie, les liquidités dans son secteur financier, les amples réserves de son secteur privé ou encore son appartenance à la fois à l’Union européenne et à la zone euro.

Scope Ratings : Déraillement du plan budgétaire

Scope Ratings a abaissé la note française à “AA-” avec perspective stable en automne. Selon elle, la censure contre Michel Barnier a fait dérailler la mise en œuvre du plan budgétaire pluriannuel de la France et son programme de réformes.La France se trouve dans une situation critique en termes de déficit budgétaire, avec des objectifs fixés pour réduire le déficit public à 5% du PIB en 2025. Cependant, les agences de notation mettent en garde sur les conséquences potentielles de ce rebondissement politique sur la note de la deuxième économie de la zone euro.En octobre, Moody’s et Fitch avaient lancé un avertissement à la France en abaissant sa perspective à négative. Le 30 novembre, S&P avait maintenu inchangées la note “AA-” du pays ainsi que sa perspective stable.Tous ces événements mettent en lumière la gravité des défis budgétaires que la France doit affronter et la nécessité d’une action concertée pour surmonter ces difficultés.
La chute du gouvernement Barnier: Impact sur la consolidation des finances publiques
2024-12-05
Dans un contexte où la chute du gouvernement de Michel Barnier, votée mercredi soir par les députés, a suscité de nombreuses réactions, Moody’s a émis des avis importants. Selon la note de Moody’s, cette chute “réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques” de la France et “aggrave l’impasse politique du pays”. En effet, dans un communiqué publié après le vote de censure, Moody’s a jugé que “cet événement est négatif pour le crédit” du pays, car il aggrave l’impasse politique et réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques. De plus, le vote de censure reflete l’environnement politique fracturé du pays et aggrave les défis budgétaires.

L’impact de la chute du gouvernement sur la France

Le contexte budgétaire

L’objectif du gouvernement Barnier était de réduire le déficit public à 5% du produit intérieur brut (PIB) en 2025, mais actuellement, on s’attend à ce que le déficit annuel du pays atteigne 6,3% en 2024, 5,3% en 2025 et 4,7% en 2026, bien au-dessus des plafonds de l’Union européenne. Moody’s craint un mélange “négatif” entre “des déficits plus élevés, un poids de la dette alourdi et des coûts de financements plus hauts, avec des besoins annuels d’emprunts significatifs”.

Les agences de notation et leurs avis

Moody’s et Fitch avaient lancé en octobre un avertissement à la France en abaissant sa perspective à négative. De son côté, S&P juge que “le rejet du gouvernement par le Parlement complique la perspective budgétaire” et estime que “la possibilité qu’un projet de budget amendé pour 2025 soit validé avant la fin de 2024 est faible” et qu’”à ce stade, le scénario le plus probable est que les autorités” aient recours “à une loi spéciale”.

Les forces de la France

Malgré les défis, Moody’s souligne les “forces” de la France, comme “la diversité de son économie”, “les liquidités dans son secteur financier”, “les amples réserves de son secteur privé” ou encore “son appartenance à la fois à l’Union européenne et à la zone euro”. Ces forces pourraient aider la France à faire face aux difficultés budgétaires.
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Grève dans la fonction publique : 18,62% de grévistes et mobilisation par éducation et finances
2024-12-05
À la mi-journée de ce jeudi 5 décembre 1862, des statistiques précises ont montré que 18,62 % des grévistes étaient recensés dans la fonction publique d'État. Cette situation a suscité un intérêt particulier, notamment dans les domaines clés de la direction générale des finances publiques et de l'éducation nationale.

Tagline : La mobilisation gréviste dans la fonction publique d'État

Dans la direction générale des finances publiques

Les taux de participation dans cette direction générale dépassent les 20 %. C'est une situation qui a attiré l'attention, car elle montre une forte implication des fonctionnaires dans ce domaine. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette forte mobilisation. Peut-être est-ce la question des ressources financières, ou peut-être est-ce une question de politique publique. Quoi qu'il en soit, cette situation est importante et mérite d'être étudiée de plus près.

Les fonctionnaires qui ont participé à la grève dans cette direction générale ont soulevé des questions importantes sur la gestion des finances publiques. Ils ont demandé des réformes et des améliorations dans le système financier. Cette mobilisation a également suscité un débat public sur la manière dont les finances publiques sont gérées et utilisées.

Dans l'éducation nationale

Près d'un enseignant sur 4 a fait grève dans l'éducation nationale. C'est une proportion significative qui a eu un impact sur l'enseignement. Les enseignants ont exprimé leurs inquiétudes sur les conditions de travail, les ressources pédagogiques et la politique éducative en général.

La grève dans l'éducation nationale a également suscité un soutien de la part de la société. Les parents et les élèves se sont montrés solidaire des enseignants et ont demandé des solutions aux problèmes posés. Cette mobilisation a montré la sensibilité de la société face aux questions liées à l'éducation.

Dans la territoriale

Mais la mobilisation est moins importante dans la territoriale. Ceci peut s'expliquer par plusieurs raisons. Peut-être est-ce que la question est moins sensible dans ce domaine, ou peut-être est-ce que les fonctionnaires ne sont pas aussi sensibles aux problèmes. Quoi qu'il en soit, cette différence de mobilisation mérite d'être étudiée et analysée.

Les fonctionnaires dans la territoriale ont également leurs propres préoccupations et demandes. Ils veulent voir une amélioration de la prestation des services publics et une meilleure coordination entre les différents niveaux de gouvernement. Cette mobilisation peut être un signe d'une demande de changement et de développement dans la territoriale.

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